vendredi, février 20, 2004

Renouveau

ok, ok... bonne année tout ca tout ca....

Désolé de cette absence prolongée, mais il serait un peu long de vous raconter tout ce qu'il m'est arrivé depuis un mois et demi et qui a fait que je n'ai plus posté ici depuis tout ce temps....

Pour les plus curieux d'entre vous, je vous en donnerai sans doute quelques bribes deci-delà dans de futurs posts, mais pour l'heure, l'actualité est brûlante :

Nouvelle année, nouveau concept.
Mais tout en restant fidèle à moi-même, sans renier mon passé ni mes passions !

En 2004, "Mots Nés For Nothing" (alias Titiworld) continuera donc d'exister et j'espère de s'enrichir de nouvelles chroniques ainsi que de vos comments que j'espère nombreux et affutés.

Mais la nouveauté de 2004, c'est le lancement d'un second blog baptisé "Food-Voyages" !
Les amateurs de jeux de mots n'en finiront pas de se régaler... au sens propre comme au sens figuré puisqu'il s'agit d'un site de suggestions culinaires.

A goûter impérativement avant de se faire un avis !

mercredi, décembre 31, 2003

Reveillon... des souvenirs

Voici une des raisons pour lesquelles je n'aime pas le réveillon du 31 décembre : parce que pour trop de personnes, c'est un évènement qui est marqué, un jour où l'autre, par un évènement difficile (décès, rupture, engueulade familiale...), et qu'ensuite, chaque année, le souvenir de ce "drame" ne peut que revenir à la surface, qu'on le veuille ou non.

Personnellement, je sais qu'il me sera dorénavant impossible de ne pas me souvenir chaque année du 31 décembre 2002...

Alors que 2002 s'achevait par une journée romantique passée à se ballader dans les rues d'Athènes aux côtés de celle que j'aimais, j'apprenais à minuite tapante par téléphone que ma grand-mère venait de décéder !

Malgré cela, je dois bien reconnaître que la présence et le soutien de Luna , ainsi que la gentillesse de Nancy et de ses amis m'aidèrent à garder de ce réveillon un inoubliable souvenir de bonheur.

D'ailleurs, je me demande si Luna se souviendra elle aussi de cette soirée, et si oui, si cela constitue comme pour moi un magnifique souvenir, ou bien si elle a "classé" ça dans le dossier "illusions déçues" qu'elle garde à ma charge ...

Je me demande aussi si 2003 lui a permis d'accomplir ses rêves (conformément à mes voeux de bonheurs que j'avais formulé à son égard, comme parvenir à se faire embaucher à l'Opéra de Paris notamment !?...) et si elle a trouvé celui qui lui accordera toute l'attention et l'affection qu'elle mérite. Je lui souhaite que oui.

Ce que je sais, c'est que moi, je passerai mon réveillon de cette année dans un cadre tout simple (chez moi !), mais entouré de personnes que j'aime et qui m'aiment en retour !
N'est-ce pas là l'important finalement ?

Que cette fin 2003 soit pour vous tous emplie de bonheur(s) et à l'année prochaine !
Une année de pin-ups !!!

Une chose est sûre, mon année 2004 sera chaude !
Et pour cause, elle me réserve pas moins d'une pin-up différente chaque jour :->

Mais rassurez-vous !
Je n'ai pas décidé de me vautrer tout à coup dans une quelconque abondance de pratiques libertines ou de relations superficielles.

Mes perspectives sont autrement plus raisonnables : elles consistent simplement à effeuiller quotidiennement les charmes enivrants des... pages de l'Almanach "Pin-Ups 2004" que m'ont gentiment offert mes petits collègues d'EDF à l'issue de ma mission :->

Qui a dit pour fêter mon départ ??? ;-P

mercredi, décembre 24, 2003

Merry Christmas

Je n'ai que 3 minutes pour vous souhaiter à tous, chers blogonautes qui passez par ici -régulièrement ou non, de très joyeuses fêtes de Noel...

Ben oui, les gentils responsables de ma boîte nous ont donné la permission de 16Heures en cette journée un peu exceptionnelle, so...
Je ne voudrais pas être en retard pour assister à la naissance du petit Jésus quand même !
Bon ok, pour l'apéro du réveillon chez mes parents...

Natales salutations à tous et à toutes !
Top Chrono : pari tenu : 16H !! Tchao....

mardi, décembre 09, 2003

Caméra - Café

Ce matin, je suis arrivé exceptionnellement tôt : 9H15.
Ok, le "exceptionnellement" est peut-être de trop, mais il faut dire qu'en ce moment, je suis plutôt habitué aux sphères des 10H15-10H30, quand ce n'est pas pire...
A ma décharge, je n'ai rien à faire au boulot !
Alors quitte à m'ennuyer, je préfère la version où l'on arrive tard et ou l'on part tôt...
Bref.

Ce matin, je suis donc arrivé non seulement exceptionnellement tôt, mais aussi exceptionnellement transi par le froid (oui, ca caillait sévère ce matin !).
Du coup, je décide de filer au Mc Do' d'en face me procurer un peu de réconfort (ben oui, c'etait vraiment trop tôt pour aller "bosser" !).

Je commande donc un Mc Morning Viennoiseries (comprendre un café américain -pas trop lavasse, pour une fois- assorti de trois mini-viennoiseries -croissant, pain au chocolat et pain aux raisins- grasses et chaudes à la fois).

Je retraverse donc direction le bureau avec mes loukoums américains et mon gobelet à la main, tout en me réchauffant les knackis surgelés qui me servaient de doigts et en humant la douce odeur du café.

Je me souviens parfaitement que c'est à l'instant précis ou je poussais le tourniquet de l'entrée du bâtiment que je me suis dit "Quel bon début de journée, c'est finalement presque chouette d'être 'matinal' !"

Car il faut reconnaître, j'ai vraiment pris du plaisir à profiter de ce calme petit déjeuner jusqu'à ce que la cafet s'emplisse du brouhaha et de la fumée de cloppe de mes collegues, arrivant pour la plupart, j'ai pu le constater, vers 9H30 - 9H45...

Le genre de petit instant de bonheur que je suis fier de savoir apprécier lorsqu'il se présente ! (mais qu'il ne faut pas rééditer trop souvent pour l'apprécier. Aussi, rassurez-vous : dès demain, je reprends mes horaires "normaux" ;->)

Voilà pour le café.

Quant à la caméra que suggérait le titre de ce post, c'est bien entendu à mon appareil photo que je faisais allusion, prouvant au passage le merveilleux humour à l'accent si british qui me caractérise... isn't it ? (camera <-> appareil photo... ? Non ? Toujours pas ? Bon, laisse tomber !) ;->

Depuis aujourd'hui, vous pourrez donc trouver dans les favoris de ce site un lien vers un nouvel album photo, regroupant mes clichés reflex préférés rapportés de mon circuit de 13 jours en Afrique du Sud.

Alors bon voyage, ou bon café... comme vous voudrez !

vendredi, décembre 05, 2003

Milles et une feuilles

Et voilà, c'est tout moi ça.
Rien à faire au boulot aujourd'hui, comme par hasard...
Ben oui, on est le 5 décembre !

Souvenirs d'il y a un an jour pour jour... 5 décembre 2002... c'etait un jeudi.
Une journée pleine d'exceptionnel, ponctuée par une soirée tout aussi inoubliable.

Un petit peu de nostalgie, mais pas trop, car la vie est ainsi.
Et surtout, elle continue, la vie.
Toujours pleine de surprises, de bons moments et de rencontres aussi inattendues qu'enrichissantes.
Alors fermez les yeux et ... savourez...

jeudi, novembre 06, 2003

Vestiges

Alors que je saisissais à l'instant le nom d'une amie qui n'a pas le moral en ce moment et à qui j'adressais une carte yahoo, le prénom de mon ex (dite "Luna") a surgi d'une liste déroulante au beau milieu de la page ouaib.
Internet Explorer fait parfois preuve d'une mémoire dont on se passerait bien !

D'autant qu'en quelques jours, ca n'est pas le seul incident de ce genre qui se soit produit.

Hier, j'ai retrouvé deux ou trois des cheveux de Luna sur un pull que je lui avait prêté l'hiver dernier. Pire encore.
Elle est revenue hanter un de mes rêves pas plus tard que la semaine dernière, sans que je puisse savoir pourquoi.

Les objets, les lieux, le cerveau, gardent décidement trace de beaucoup plus de choses que nous n'en avons conscience... ou que nous le souhaiterions !

Est-il normal que j'ai l'impression de ne jamais enfouir complètement les vestiges de mes vies antérieures ?
D'ailleurs, est-ce que je souhaite réellement oublier mon passé ?
La bonne attitude ne consisterait-elle pas plutôt à (re)constuire sur les cendres de mon coeur jadis incendié, le fertilisant ainsi pour de nouvelles pousses ne demandant qu'à croître ?
Je ne sais pas. Tout ceci me laisse perplexe.

J'ai parfois l'impression d'être comme un voyageur collé à la fenêtre d'un train et qui voit défiler sous ses yeux, passif et impuissant, des morceaux de vie, des bouts de chemins qui s'arrêtent comme ils ont démarré, sans raison....

Allons allons, voilà que j'en oublie combien mon quotidien est aujourd'hui clairement tracé : boulot (pas passionnant, mais toujours exigeant) - métro (de plus en plus) - dodo (de moins en moins).

"Et surtout, tu baisses la tête dans le guidon et tu te poses pas de questions mon Titi.
Parce que les questions, les souvenirs, et pire encore, la nostalgie, c'est ça qui rend malheureux... "
"...ou qui fait la richesse de ce que l'on est. "

Je préfère.
Je suis un mille-feuilles de souvenirs.

vendredi, octobre 31, 2003

Arc en Ciel

Les photos de la Nuit Blanche 2003 sont enfin en ligne !

D'ailleurs, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cette Nuit Blanche bien mal nommée : du jaune, du rose, du vert, ... J'appelle ça plutôt un arc-en-ciel moi, non ?

Ceci dit, je dois confesser que n'ai pas encore bien saisi le sens et la portée que la Mairie de Paris voulait donner à cet évènement, car contrairement à la fête de la musique ou aux journées du patrimoine, je ne lui trouve aucun fil directeur.

Peut-être est-ce justement en passant tous ces rayons colorés au travers du prisme d'un événement unique que notre noctambule Capitale devait se vêtir d'un drap immaculé ?

Mouai.....

Notre Ville Lumière n'a nul besoin de se parer d'un quelconque rimel mercato-culturel pour que sa magie opère à mes yeux.

lundi, octobre 27, 2003

Quand le bâtiment va, tout va

Par moment, la vie a des allures de chantier.
C'est sans doute normal, c'est ainsi qu'on construit.
Mais ces derniers temps, j'ai été assez largement approvisionné en tuiles...
De belles tuiles mécaniques ! Du solide.

Tout a commencé par mon téléphone portable, volé dans la file d'un ciné et dans mon sac à dos.
Un alcatel vieux de 2 ans dont les coupures de batterie inopinées étaient aussi nombreuses que les numéros de téléphone qu'il renfermait et dont il était l'unique dépositaire.
De quoi être fier de son larçin !

Sauf que l'ahuri responsable de cet acte grotesque (l'auteur laisse volontairement planner le doute sur le sujet désigné de sa phrase : l'individu voleur de portable ou l'inconscient qui n'a pas copié son répertoire ?), l'ahuri responsable de cet acte grotesque donc disais-je, ne se doutait pas du quart de la moitié des conséquences de ce fait divers.

J'ai donc vérifié pour vous le bien-fondé des propos tenus par M. Duteurtre, auteur du livre "service clientèle", dont le synopsis est en gros celui-ci : un type se fait déposséder de son téléphone portable et voit sa vie partir en quenouille, pour rester poli.

Pour vous épargner les multiples galères liées à mon opérateur téléphonique dont je tairai le nom pour lui éviter toute publicité gratuite sur cette page Web à autre fréquentation, je ne mentionnerai que les 2 bloquages de carte SIM dont je fus victime après régularisation de ma situation, lesquels me valurent au total 2 ou 3 bonnes heures de pour-parler avec les vendeurs et conseillers clients de la marque, ainsi que 2 ou 3 jours d'indisponibilité forcée de mon téléphone flambant neuf.

C'est pendant l'un de ces fameux jours d'indisponibilité que m'est tombée dessus la seconde tuile de la série : la gamelle à moto.
Je me souviens bien, c'était un mardi après-midi, alors que j'effectuais l'un des nombreux A/R La Défense-Montparnasse que m'impose le jonglage permanent entre les deux clients pour lesquels je bosse en ce moment.

Cet après midi-là, au coeur du 16ième arrondissement, trombes d'eau et motards tombaient en cascade sur les pavés battus par des taxis hispaniques torréant sans clignotant.

Je pus alors mesurer toute la commodité du téléphone portable en devant m'en passer pour contacter assurance, dépanneur, garage et autres témoins travaillant dans le quartier et m'ayant cordialement laissé leur carte pour parer au cas improbable (...) où le dit taxi serait de mauvaise foi.

La pluie automnale étant passée (et ma moto pas encore récupérée), le froid hivernal prit le relais. C'est ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, le mercure passa dans mon ciel et sous les zéro degrés, ayant raison de la batterie de ma Clio .

Mais le Capricorne est tenace. Voire pugnace.
Et une fois cette nouvelle tuile passée, c'est avec optimisme (et il faut bien l'avouer, pas mal de réussite ;->), que j'ai changé de registre.

Oeuf/tomate/thon (merci Môman) ou épinards/chèvre/fêta (merci Nancy), je me spécialise dorénavant dans la brick.

Quant aux tuiles, c'est décidé : je les mets à l'amende !
Parole de Titi.

jeudi, août 14, 2003

Venise sous la neige

C'est le titre de la pièce de théâtre que je suis allé voir il y a quelques jours avec toute ma smala familiale, j'ai nommé mes parents, mon frangin, ma soeurette et son copain, histoire de marquer le coup pour les 30 balais de cette dernière.

Je vous épargne le pitch de la pièce (si vous voulez savoir de quoi elle cause, allez donc la voir !), mais vous fais plutôt part de deux réflexions que me laisse le souvenir de cette sortie.

D'une part, ma soeur a 30 ans. Vous vous en moquez peut-être, mais moi, ca me fait quelque chose. Pour elle comme pour moi.

Pour elle, parce que honnêtement, je la voyais plus vieille que ça ! Ou plutôt, je ne lui donnais pas d'âge... mais comme il s'agit de "ma grande soeur", ben je la vois forcément plus âgée que moi, et par extension (fallacieuse) que les amis qui m'entourent.
En fait, pas du tout !

J'ai fêté l'anniversaire de nombre de nouveaux et nouvelles trentenaires de mon entourage cette année.
En fait, ma soeur n'est ni plus ni moins âgée de la plupart de mes amis !
Voilà qui réduit grandement l'écart que nous avions à mes yeux... et qui, par une incontrôlable transitivité de mon esprit, me vieillit d'autant.

Et c'est là que ses 30 ans m'interpellent également en regard de ma propre existence.
Que penser devant le constat que j'achève ma troisième décennie, et que je n'ai encore rien construit de tangible et de solide (à part moi-même, et encore, ca dépend des jours...) ?
Je suis célibataire, locataire de mon appart, pas toujours à ma place dans mon travail...

Oh, attention, c'est pas un coup de déprime que je vous fais là !
Simplement que de temps en temps, il faut bien constater les faits. Mesurer l'avancée avec des jalons, des repères. Et de ce côté là, il faut bien reconnaître que je ne marque pas beaucoup de points, malgré mes 27 et quelques années de déjà consommées.

Alexandre Jollien, écrivain philosophe contemporain et néanmoins considéré comme "handicapé mental" puisqu'il en a les caractéristiques extérieures (motricité réduite, langage hésitant, postures et mimiques singulières...), disait lors d'une émission télévisée qui m'a captivé cette nuit entre 1 et 2H du matin, que la souffrance et les épreuves de la vie doivent être des moteurs de celles-ci, et qu'il faut parvenir à leur donner un sens pour les accepter et les utiliser à de joyeux desseins (il a écrit "le métier d'homme", je pense que j'acheterai ce bouquin tant le personnage m'a séduit et ses propos fasciné).

Je me rends compte que j'essaie depuis quelques mois d'appliquer ce principe sans doute vrai, mais que je peine à y arriver.
Ma rupture d'avec Luna par exemple m'a fait prodondément souffrir en début d'année (comme toutes les ruptures d'avec une personne que l'on aime profondément je suppose).
Depuis cet événement vécu comme un drame, j'ai cherché d'une part à le comprendre, et d'autre part à lui donner un sens par rapport au devenir de mon existence.
Que pourrait-il bien m'apporter de positif ?

A ce jour, j'ai trouvé quelques réponses à ces questions, mais certainement pas toutes celles dont j'aurais besoin.
D'ailleurs, je ne suis pas aussi sûr que ça d'avoir complètement tourné la page d'avec cette histoire, car si j'ai bien compris que par rapport à l'individu qu'elle est, plus rien n'est possible -ni souhaitable- tant elle a stigmatisé une vision de moi et une expérience qui est sienne, et qu'elle s'est construite en tant qu'Etre en conséquence.
Qu'elle en ait ou non conscience, qu'elle le veuille ou non, la Luna d'aujourd'hui n'est plus celle que j'ai rencontrée et avec qui j'ai cru que faire ma vie était possible.

Il en va de même pour moi. Cette expérience m'a changé.
La question n'est pas de savoir si c'est en mieux ou en moins bien.
Je l'ai simplement intégrée à ce que je suis, digérée, et elle doit à présent me servir de nutriment pour me mouvoir dans l'existence qui s'ouvre à moi.

Pourtant, bien que convaincu de tout cela, je me prends à rêver d'une relation strictement identique à celle que nous avions à nos débuts.
Parce que pour moi, nous n'étions pas loin de l'Idéal.
Sur son chemin en tout cas : un apprentissage de l'autre progressif et sincère, une tendresse et une quiétude quotidiennes mâtinées de folies passagères partagées... Bref.

Tout ca pour dire que je navigue encore malgré moi entre nostalgie et appétit de vivre.
Mais j'aime à croire que bientôt, je rencontrerai la personne qui m'aidera à ne conserver que ce dernier. Je lèverai alors les voiles tissées avec les fils mon passé et nous voguerons ensemble vers un horizon de bonheur commun.

En fait, je n'aurais pas du prendre l'image du voilier, mais plutôt celle du bateau à vapeur dans lequel nous enfournerions notre charbon de passé comme combustible... ça m'aurait permis d'amener plus simplement ma transition vers le fait que je me suis acheté une centrale vapeur il y a quelques semaines dans l'espoir d'y gagner quelque peu de productivité en matière de repassage, et qu'avec la canicule de ces jours derniers, je n'ai pas trop eu le temps d'en faire bon usage.

Ce qui m'amène à vous informer de la raison pour laquelle je vous quitte à présent, le thermomètre semblant avoir retrouvé la voie de la sagesse...

vendredi, juillet 25, 2003

Vente Flash

Mon coup de coeur du jour : Truby Trio !

L'ami Truby est un pionnier de l'electrobossa.
Toutes les pistes de son album "Elevator Music" ne se valent pas, mais franchement, rien que pour "A Go Go", "Jaléo" et bien d'autres compositions aussi inventives qu'envoûtantes, il fait plus que de valoir le coup d'oeil... (prétez-y au moins une oreille ;-p)

Côté musique d'ambiance, j'ai également découvert l'album de Zorg ("La vie privée de Zorg").
Insérez-moi ça dans votre lecteur de salon, enveloppez-vous d'un léger nuage d'encens, dégustez une tasse de Thé "Eros" ou "Marco Polo" (Mariage Frères -par ici les royalties !-) et zouuu... soirée de cocooning bienheureux assurée.

A bon "entendeur" !

jeudi, juillet 24, 2003

Le hamac

Depuis tout gosse, le hamac est pour moi objet de fascination.
A l'image du siège à bascule, il évoque l'insouciance du rêveur, mais s'affranchit en plus de tout lien avec le sol, de toute l'emprise de la réalité. Il est lévitation pure, divagation aérienne.

Pas étonnant donc que l'un des seuls souvenirs rapportés de mon périple mexicain soit un immense filet multicolore, irresistible invitation à la sieste sous l'ombre de figuiers ou autres pins parasols.

Je n'ai malheureusement pas encore eu la force de stoper, même pour quelques heures, l'interminable course après le temps qu'est mon quotidien afin de me porter prisonnier volontaire des mailles de ce havre de paix...

Restent les instants d'évasion que me procurent les délicieuses proses de Pennac à chaque immersion dans les transports en commun. Celle dont il m'a régalé aujourd'hui est justement consacrée au plaisir du hamac.

Je ne peux résister à l'envie de la partager avec vous.

"On écrit faute de mieux, le mieux c'est le hamac. Le hamac a dû être imaginé par un sage contre la tentation de devenir. Même l'espèce renonce à s'y reproduire. Il vous inspire tous les projets imaginables et vous dispense d'en accomplir aucun. Dans mon hamac j'étais le romancier le plus fécond et le plus improductif du monde. C'était un rectangle de temps suspendu dans le ciel."

mercredi, juillet 16, 2003

Disparitions

Allons, allons…
A peine écrit le titre de ce post que j’entends déjà monter les railleries des plus persifleurs d’entre vous : oui, tel le plus impénitent des récidivistes corses, j’ai encore déserté sans préavis mon blog des semaines durant !

Je vous fais donc un tombereau d’excuses, et vous remercie de votre persévérance à vérifier de temps à autres l’état d’avancement (ou de décomposition ?) de titiworld.

Une assiduité digne d’un sismologue à l’œil continuellement rivé sur une petite aiguille ne s’emballant pourtant qu’une fois par décennie, et encore (contrairement à celle de JC Vandame qui, paraît-il, ne parvient même pas à rester en place le temps d’un single de Nana Mouskouri…).
Une assiduité aujourd’hui récompensée par la stupéfiante découverte du post sus-nommé « Disparitions ».

Ah ah, quel plaisir de vous tenir en haleine de la sorte avant de vous laisser entrevoir le pourquoi profond de ce titre, aussi énigmatique que mon dernier tour de cartes « Bienvenue dans un autre monde » !

Mais j’en viens aux faits afin que vous ne vous lassiez pas autant de mon petit jeu que de vous coltiner quotidiennement via la petite lucarne la tronche d’un rocker soixantenaire sponsorisé par TF1.

Rien qu’aujourd’hui, j’ai été le témoin d'au moins trois disparitions !

La disparition de la boutique Rev’ethnic de la Défense, dont je vous avais déjà parlé dans un post précédent et qui constituait l’une de mes évasions favorites lors de mon heure de déjeuner péri-urbain.

La disparition de la canicule qui, depuis presque une semaine, nous faisait autant suer qu’une heure de bronzage intégral sous les ondes cathodiques de la chaîne parlementaire.

La disparition de soixante ‘E’ de mon portefeuille (prononcer [œufs] pour faire tendance du côté d’Aurillac, ou [eu] pour le même effet au Barfly ou tout autre lieu de sortie parisiano-branchouille), soixante ‘E’ disais-je donc, sacrifiés sur l’insatiable autel des soldes à –70% de chez Café Coton.

Mais la plus cocasses des disparitions relevées ces dernières semaines remonte au jeudi précédent mon départ en vacances (oui, je suis –encore- parti en vacances… je vous en reparlerai sans doute).

Ce jour-là, alors que je venais de monter dans l’ascenseur de mon immeuble pour aller prendre mon train-train quotidien (terminus mon bureau situé, je vous le rappelle, juste au dessus du Mc Do’ de la Défense), je découvris un innocent petit mot scotché sur le miroir qui me renvoie habituellement le triste reflet de ma déconfiture matinale.

Sur ce carré de papier blanc était laconiquement inscrit :
« le propriétaire de la Clio immatriculée XXXXX92 (j’vais quand même pas vous filer mon immat’ non plus !) est prié de passer voir Monsieur X (le responsable du syndic) ».

Ne pouvant contenir un subit accès de curiosité, je me dis qu’avant d’aller voir le dit môssieur (dont je vous ai déjà parlé d’ailleurs, puisqu’il n’est autre que l’homme à la pilosité simiesque qui m’était venu en aide le jour où j’avais coincé ma clé dans ce même ascenseur !), je pousserais bien mon investigation jusqu’au sous-sol afin de voir ce qui cloche avec ma Clio.

Ah ben ça, pour voir, j’ai vu ! Et j’ai pas été déçu…
Sitôt la porte du parking ouverte, ma bouche en a fait de même.
Et en assez grand pour gober une noix de Coco !

Ma Clio, sagement garée la veille sur ma place de parking, réalisait à présent sous mes yeux ébahis (eux aussi) un inexplicable tour de lévitation : les 4 roues sur lesquelles elle reposait habituellement (assez classique, somme toute, pour une voiture), s'étant volatilisées !

Un simple tour du véhicule me permis de découvrir le "truc" rendant ce phénomène possible :
la voiture reposait d’un côté sur mon cric, et de l’autre sur ma roue de secours posée à plat.
Le tout élégament prélevé dans mon propre coffre, moyennant un carreau de cassé.

Je vous passe les galères administratives qui s’en suivirent, à combiner avec un emploi du temps déjà plus que surchargé à quelques heures d’un départ en vacances aussi attendu qu'une allocution papale par une jeune bénédictine.

Au final, cette petite plaisanterie m'a coûté un nombre indécent d’heures de négociations avec mon assurance, une ballade de trois quart d’heures pédicus-cum-jambis (à cause d’un itinéraire erroné, merci le site web RATP, et d’un bus en horaires de vacances) sous le soleil plombant de Bezon (localité paumée au nord-ouest de Nanterre où se trouvait le garage désigné d’office par la GMF).

Et surtout, clou de la représentation grand-guignolesque dont je suis le bien involontaire protagoniste, ma Clio s’est vue dotée de 4 magnifiques jantes même pas en alu (contrairement à celles que l’on m’a dépouillées), moyennant la bagatelle de 300 euros de « faux frais » (franchise, taux d’usure estimé des pneus remplacés et j’en passe, frais bien réels pour mon chéquier quand même !).

Evidemment, ces petits soucis ne sont que matériels.
Je n’oublie pas que « la vraie vie est ailleurs »…

C’est en tout cas l'exacte vérité que m’évoquait le WE dernier la poignante exposition de Reza, reporter photo dont le talent s’étale en ce moment sur les grilles du jardin du Luxembourg.

Un conseil : allez donc contempler ces images…. avant qu’elles aussi, n’aient disparu !

mercredi, juin 18, 2003

Rime Rap

Pour ses yeux
J'aurais fait n'importe quoi,
Investir dans l'or, la soie...

Extrait de "Liaisons Dangeureuses"
[Doc Gyneco en duo avec la Clinique]

Parce qu'amoureux, c'est tout moi ça....

mardi, juin 17, 2003

Patchwork

Ma vie est un patchwork.
Patchwork d'activités, patchwork de sentiments.

Depuis quelques semaines, je multiplie les sorties de toutes sortes.
Tout d'abord, une incroyable attirance pour les salles obscures et leurs projections plus ou moins lumineuses : Dogville, Swimming pool, Matrix2, Le mystère de la chambre jaune...
Il y eut également quelques opportunités originales, dont celle de découvrir Quatuor, un spectacle pour le moins surprenant puisqu'évoluant durant 1h30 entre scènettes comiques et concert pour violons et violoncelle...
Je passe sur la reprise des toujours conviviaux apéros jalonnant les jeudis estivaux, et sur les soirées passées à partager quelques libations amicales.

Et puis le WE dernier, il y eut l'enterrement de vie de garçon de "TBeug".
Une journée "vélo à Paris", agrémentée de diverses pauses et épreuves : manège au Troca, pétanque aux Tuileries, aqua-trotinette dans les fontaines du parc André Citroën...

Sinon, je me suis équipé d'une nouvelle paire de baskets et j'ai repris le footing assez régulierement (au moins 3 soirs /semaine).
J'ai également entrepris de jouer de nouveaux morceaux de piano, plutot orientés....salsa ! (et oui, la revoilà...).

Tout ca m'occupe beaucoup, et me rend plutôt heureux.

Quand au patchwork de sentiment dont je parlais, il concerne plutôt ma vie amoureuse (si tant est qu'on puisse appeler cela comme ca vu l'état de la chose...).
En fait, j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs demoiselles au demeurant très bien ces dernières semaines (mes nombreuses activités et sorties n'y sont pas pour rien d'ailleurs), mais aucune n'a su me donner l'envie d'essayer quelque chose avec elle.
Non pas que ce soit trop tôt par rapport a mon histoire précédente, car je ressens déjà l'envie et presque le besoin de partager mes bonheurs quotidiens avec quelqu'un.
Tant pis pour celle qui m'a quitté il y a quelques mois de ca alors que je l'aimais au point de faire ma vie avec. Heureusement pour moi, je pense que la "femme de ma vie" n'est pas unique, et qu'il est donc possible que je rencontre quelqu'un avec qui j'aurais à nouveau envie de construire et de partager.
Mais bien sûr, si elle n'est pas unique, cette personne ne se rencontre pas non plus tous les jours !
C'est sans doute du constat de cela que je fais aujourd'hui l'expérience.

Je rencontre de nombreuses personnes (enfin nombreuses, attention, tout est relatif !!! ...) et pourtant, j'ai le sentiment qu'aucune n'est la bonne.
Parfois même j'ai l'impression que je ne la trouverai pas ou .... plus.
Mais je n'oublie pas que l'Amour est rare, et que c'est d'ailleurs ce qui le rend si précieux !

Aussi, je musèle tant bien que mal mon coeur qui hurle de temps à autres (toujours trop souvent a mon goût) son regret de ne pouvoir échanger avec son autre lui.
Celui avec qui il se sentira au diapason.
Celui qui saura faire résonner de façon éclatante les battements, aujourd'hui feutrés, que lui offre la vie.
Patience...

La vie est un patchwork, elle est aussi un labyrinthe fait de hasards.
Je ne cherche pas à m'y repérer, ni à m'y diriger.
Je prends le parti de mettre un pas devant l'autre, sans autre pensée que celle d'avancer, et je laisse la vie m'y perdre ou m'y guider à sa guise.
Et si l'on oublie les quelques moments de fatigue, les angoisses ou les ras-le-bol liés à cette progression lente et solitaire, il faut reconnaître qu'en ce moment... je suis bien.

jeudi, juin 05, 2003

Pages, albums et salsa

Aujourd'hui, 5 juin.
Il y a exactement 6 mois, je mettais fin à 10 mois d'errement sentimental en entamant une relation avec celle qui fut ma Rose pendant presqu'aussi exactement 3 mois.

C'est amusant, j'ai l'impression que c'était il y a si longtemps !
Et pourtant, le fait de penser à cela tout a l'heure m'a fait un peu peur...
Pourquoi ce regard en arrière ? nostalgie ? peine ?
Non, pas vraiment.
Simplement cette foutue mémoire des dates importantes de ma vie.
Mais alors que je ne regrette rien de ces mois passés, je suis aujourd'hui résolument tourné vers l'avenir.
Sa lettre fut la dernière page de notre histoire.
La voici tournée.

D'ailleurs, passons à autre chose !

Tout d'abord, vous informer que j'ai terminé tous mes albums photos du mexique.
Les "réels" comme les virtuels. Les uns comme les autres m'ont coûté quelques heures de sommeil, mais le plaisir que j'ai pris à les faire et que j'ai encore à les regarder en valait vraiment la peine !
Pour ceux et celles que ca intéresserait, mon album "reflex" en ligne se trouve ici !
L'occasion de voyager un peu de votre fauteuil....

A part ça, ma vie actuelle ?
Côté boulot, RAS : je navigue toujours dans le brouillard de ma mission chez EDF. A vrai dire, le boulot reste relativement intéressant, mais les conditions de travail ne sont vraiment pas idéales, et surtout mon job ne constitue clairement pas le coeur de ma vie.

En fait, je me recentre sur mes passions.
Sur ce qui est moi, ce dont j'ai envie et ce dont j'ai besoin.

Le piano (pas encore assez, mais petit à petit...), mes amis, les ballades à Paris en moto, les demis en terrasse, la salsa...
D'ailleurs, j'ai fait le constat récemment qu'il ne me restait pas grand chose du peu que j'avais appris au cours de Salsa de ce début d'année.
Du coup, je me suis inscrit illico à un stage d'une semaine, début juillet, afin de travailler sérieusement les bases, avant de poursuivre dès la rentrée sous la houlette experte de quelques ami(e)s lors de soirées latinos parisiennes.
Nouveau départ, nouveaux challenges...

Autre bonne nouvelle, les zapéros de paris reprennent !
C'est avec quelques regrets que je sèche celui d'aujourd'hui, mais c'est pour la bonne cause : resto de préparation d'un enterrement de vie de garcon !
Le lever de demain risque d'être difficile (heureusement, qu'il y a "Axe lendemain difficile..." ;->).

Vous le voyez, tellement de pages à venir...
Soyez sûrs d'une chose : j'ai pas fini de vous saoûler avec toutes mes histoires !!!

vendredi, mai 23, 2003

Mot aux parents

Rien que ce titre m'amuse, puisqu'il est doublement d'actualité !

Allusion au fait qu'une demoiselle de 25 ans ne sache pas se brosser les dents le matin sans en avoir préalablement discuté avec ses parents et soit convaincue que ça devrait être ainsi dans toutes les familles puisqu'elle pense bon de prévenir mes propres parents de tous mes faits et gestes (vive la maternelle !), ce post est surtout un petit mot que j'adresse a vous, mon père et ma mère.

Pour vous remercier d'une part d'être toujours pleins de bons conseils, même si je n'en fais finalement qu'à ma tête.
Pour vous dire que je vous aime et que je ne veux en aucun cas être cause d'inquiétude pour vous.

Pour vous assurer que vous m'avez donné toutes les valeurs et les ressources nécessaires pour me débrouiller correctement dans la vie.
Et même s'il est vrai que je ne suis pas le fils parfait que j'aimerais parfois être pour vous, n'ayez crainte, je ne m'égarerai jamais bien loin du droit chemin que vous m'avez montré !

Je ne sais pas si vous lirez un jour ces quelques mots (encore que depuis peu, je me demande si vous ne passez pas par là de temps en temps...), mais quoi qu'il en soit, tous ces mots sont de sincères et fidèles reflets du fond de mon coeur.

jeudi, mai 22, 2003

Toutes les filles sont folles

Je ne sais pas si cette affirmation est vraie, mais je suis sûr de 2 choses.

La première : le film du même nom est vraiment amusant et je vous conseille d'aller le voir pour passer un bon moment (si vous cherchez dans le genre philosophique, évitez quand même, hein ? Seriez déçus...)

La seconde : une fille en particulier a complètement perdu la tête (ou on la lui a monté je ne sais pas et je ne veux plus le savoir), et c'est Luna.

Je vous épargne (pour aujourd'hui ?) l'ultime rebondissement de cette histoire, et vous dit simplement que cette fois, je suis bel et bien vacciné de la folie de vouloir croire que nous pourrons un jour nous expliquer calmement entre adultes raisonnables.

Sans doute que je regretterai longtemps de ne pas avoir compris le pourquoi de sa décision de me quitter et de ses réactions excessives qui ont fait suite à cette décision. De ne pas avoir pu en discuter avec elle de vive voix. Face à face.

Mais malgré cela, elle ne me laisse d'autre choix que de tourner la page et de faire ma vie.
Parce qu'il faut avancer. Parce que je veux avancer.
En lui souhaitant d'être heureuse. Encore que pour cela, je crains qu'il ne faille qu'elle ouvre les yeux pour se rendre compte que d'une part, certaines personnes de son entourage sont de bien piètre conseil (notamment son psy... mais d'ailleurs, est-ce bien son rôle de la conseiller sur la façon de mener sa vie ? J'en doute fort...), et que d'autre part, preuves d'amour sincère et harcèlement sont deux choses bien différentes !

Je lui ai tendu la main pour un dialogue et ouvert mon coeur pour la vie.
Elle n'a voulu ni de l'un, ni de l'autre.
Et bien tant pis pour Moi, pour Elle et pour Nous.

Je garde de ces quelques mois passés ensemble le souvenir exquis d'innombrables moments de bonheur ainsi que l'apport de multiples expériences et découvertes enrichissantes. Et je continue à vivre.

Notez que si je ne lui en veux de rien (excepté peut être de tant d'obstination dans son aveuglement ?), je ne lui cherche pas d'excuse non plus.
Elle est brillante, intelligente et responsable, au final, de ses actes (et belle aussi... mais ça, passons !).
Je suis juste déçu de voir à quel point elle se fourvoie et combien elle est loin de savoir reconnaitre l'amour lorsqu'il est devant elle.
Combien elle manque de confiance en elle.
Au point de croire que d'autres la connaissent mieux qu'elle même.
Au point de ne pas comprendre que j'ai pu espérer la garder simplement par amour, parce qu'elle le mérite, et non folie.

Heureusement, je trouverai certainement un jour quelqu'un qui saura accepter et apprécier cet Amour que je lui donnais et qu'elle a refusé.
Question de temps. Les hasards de la vie...
C'est également tout le "mal" que je lui souhaite, à Elle.
A Aude Z.

dimanche, mai 18, 2003

Quotidien

Comme chaque semaine, cette fin de WE m'est pénible.
Pas parce que je retourne au boulot demain, non mais parce que j'ai encore utilisé tout ce temps libre tout seul, égoistement.
Futilement aurais-je envie de dire.
Parce qu'a deux, le quotidien, c'est quand même mieux !
Parce qu'avec celle qu'on aime, pas besoin de faire des trucs exceptionnels pour que la vie soit belle.
Juste la cajoler, la regarder, faire des grasses matinées, se raconter nos journées, lui offrir des bouquets, l'écouter chanter, lui faire a diner, regarder la télé ou se faire un ciné, ... finalement, s'aimer en toute simplicité !

Le bonheur existe dans ce quotidien, il est à portée de main.
Le bonheur n'est pas ailleurs.

mardi, mai 13, 2003

L'évadé de Cancun

NB : Titre référence au film M6 d'hier soir...

Pas mal de boulot depuis mon retour, mais je vous post quand meme ce lien vers un extrait de mes photos du mexique.
Ce sont des clichés pris à Cancun (le paradis des Gringos) et à Isla Mujeres (l'île des femmes).
De nombreux autres, à mon avis beaucoup plus "représentatifs" de notre périple sont à venir dans les jours qui viennent !
Bonne évasion...

dimanche, mai 11, 2003

A la pelle, mauvaise pioche

Des envies comme celle-ci, j'en ai à la pelle.
De quoi s'agit-il ?
Et bien je viens de passer à moto au dessus de la Seine, le soleil couchant se refletant dans l'eau (quel régal).
Et là, une envie m'a traversé l'esprit : celle d'improviser avec elle un diner sur la péniche du River Café ou sur la Terasse du Cap Seguin, deux de mes restos préférés qui ont la particularité commune d'être situés en bord de seine (le second ayant en plus le bon goût d'accueillir un pianiste jazz certains soirs).

Bien sûr, ça n'aurait peut être pas été possible une veille d'examen... Encore que ?
Mais ça illustre parfaitement les pulsions qui sont les miennes encore (trop ?) souvent aujourd'hui.

Un peu comme toutes ces petites choses que je ne peux m'empêcher d'acheter lorsque je les vois parce qu'elles me font penser à Elle.
Parce que je sais que ca lui ferait plaisir de recevoir ces petites attentions.

Le truc, c'est que des petits cadeaux comme ça, mon salon commence à en être rempli !
Un vraie caverne d'Ali Baba...
En attendant que peut-être un jour, par hasard, que dis-je, par bonheur, leur découverte orne d'un sourire son si charmant visage.

Et oui, tant qu'elle ne me l'ôte pas définitivement, je me laisse encore le droit de rêver. Et celui de l'aimer.
Baddielite aïgue

L’insomnie serait-elle un mal transmissible par la lecture ?
Parmi les bouquins que j’ai dévoré durant mon séjour au Mexique, je me demande si la dégustation de « Au lit ! », de David Baddiel (également auteur du truculent « l’Amour, si ça veut dire quelque chose… ») n’aurait pas eu quelque effet secondaire indésirable.

« Au lit », c’est une description plutôt sarcastique de la famille juive, des portraits du colocataire du narrateur et de sa compagne féline Jezabel brossés sans complaisance, et surtout le témoignage poignant d’un homme torturé par une insomnie principalement due à ses frustrations et tergiversations amoureuses (il faut dire qu’en l’occurrence, le garçon est épris de la femme de son frère et sort avec la sœur de cette dernière…).

Et bien figurez-vous qu’en déjà 4 nuits écoulées depuis mon retour du Mexique, celle que je viens de passer est la 3ième d’un gris plus-que-clair !
Couché, comme à mon habitude vers 1 heure du matin (après avoir regardé le DVD de Himalaya, film pourtant aussi beau que soporifique), je me mets à tourner et virer dans mon lit, incapable de laisser de côté les informations que me remonte mon épiderme rendu sensible par une desquamation après-coups-de-soleil-de-Cancun, et les images et pensées liées à ma Belle qui flottent dans mon esprit entre conscience et inconscience.

J’ai beau me lever à 4 heures du matin me faire une assiette de pâtes (oui, ca fonctionne parfois !), je ne trouve finalement le sommeil que vers 5H30, pour à peine une petite heure.

Autant vous dire qu’à ce rythme, les restes de mon bronzage ne dissimuleront plus très longtemps les cernes qui commencent à orner mon visage façon « gilet photo-reporter » (mais si, vous savez, ces gilets sans manche, couleur écru tendance vert-livide, avec des poches partout…).

J’ai donc décidé de réagir en prenant les choses en main.
Première étape, soigner mon hypersensibilité épidermique.
7H du mat' : un bon bain chaud combiné à l’utilisation d’un gel douche exfoliant m’a permis d’accélérer le devenu inévitable processus de pelage du bonhomme. Une application aussi rigoureuse que copieuse de lait après-solaire a à peu près terminé d’apaiser les démangeaisons qui picotaient sadiquement mes épaules, dos et hauts de cuisses. Encore une occasion de regretter l’absence de ses mains et la douceur satinée de sa peau, mais bon….

J’en arrive d’ailleurs à la seconde étape : soigner le tumulte de mon esprit.
Pour cela, faute de disposer d’un efficace baume apaisant (si vous avez, je suis preneur), j’opte présentement pour le remède « vidage de cerveau par post interposé ».

L’occasion de faire les premiers constats quant à l’effet de ces presque-deux semaines de total dépaysement sur mon attachement à ma Rose...

En fait, cet exil m’a amené à prendre un certain recul sur toute cette histoire.
Je me suis demandé si compte-tenu de la situation actuelle, il était « normal » (je ne trouve pas exactement le mot qui convient… peut être que « sain » ou « acceptable » conviendrait mieux) que je sois encore amoureux d’elle.
Après tout, pourquoi laisser vivre un amour lorsqu’il est devenu à sens unique ?
Surtout, ne serais-je pas en train de m’auto-persuader que je l’aime, ou l’aimerais-je « par habitude », ou « par défaut » ? Mon amour survivrait-il d’autant mieux qu’il se serait cristallisé en devenant impossible ?

Toutes ces questions, je me les suis posées avec lucidité.
Et voici les réponses que j’ai trouvées à des milliers de kilomètres d’elle.

Pourquoi laisser vivre un amour lorsqu’il est devenu à sens unique ?
Parce que je ne suis pas sûr aujourd’hui qu’il soit réellement à sens unique !
Elle a disparue de ma vie du jour au lendemain, séparant nos chemins qui étaient si intimement mêlées, suite à une « découverte » qui l’a blessée au plus profond d’elle-même (aujourd’hui, je suis certain que c’est là la véritable cause de son départ). Pourtant, il n’y avait pas lieu de tout balayer pour cela, car je n’avais rien à lui cacher.

Je croyais que la sincérité de mon amour était assez visible, que certains de mes gestes et de mes actes (l’intégrer à ma famille, lui confier mes clés et l’inviter à être chez moi comme chez elle…) montraient la transparence que je souhaitais pour notre histoire et l’importance qu’elle revêtait à mes yeux.

En fait, je pense que la profondeur de sa blessure est proportionnelle à l’Amour qu’elle ressentait alors.
Et je déplore de n’avoir pas eu l’occasion de soigner cette blessure en m’expliquant avec elle, parce je crois qu’un Amour si grand, c’est pas tous les jours qu’on le trouve et qu’on l’éprouve, et que ca vaut la peine de lui donner sa chance.
Surtout, j’ai du mal à croire qu’un tel Amour puisse s’oublier comme ça, que les sentiments puissent d’envoler si rapidement.

Quoi qu’il en soit, si tel est le cas, si notre amour a perdu sa raison d’être en devenant effectivement à sens unique, alors j’aimerais, ou plutôt j’ai besoin d’en être convaincu. Et je crains que ce ne soit qu’en l’entendant de sa bouche et en le lisant au fond de son regard que je pourrais définitivement en être convaincu.

Quand à savoir si je m’auto-persuade que je l’aime, si je pense à elle « par habitude », si ce n’est pas plutôt le besoin de « quelqu’un » que je ressens, alors là, les choses sont on ne peut plus claires.
Ma réponse est non !

Que ce soit en contemplant le site de Téotihuacan du haut de la pyramide de la Lune, en me baignant dans les eaux limpides de « l’île des femmes » ou en déambulant à l’ombre des arbres plantés devant Beaubourg, c’est bien d’Elle que je manque. L’envie de la serrer dans mes bras pour partager ces instants de bien-être, de lui susurrer à l’oreille combien je l’aime…
C’est bien elle qui me manque lorsque mon cœur se serre alors que je respire son odeur dans chacune des parfumeries des duties-free ou des centres commerciaux (et que j’en asperge discrètement mon poignet afin d’emporter un peu d’Elle avec moi pour quelques heures de bonheur).
C’est bien d’Elle et d’aucune autre dont j’ai envie lorsque mes hormones mâles se rappellent à mon bon souvenir (souvenir, c’est bien le mot, depuis le temps….) Même les hôtesses de la Luftansa prises en flagrant délit de drague à mon égard, -j’ai des témoins, n’est-ce pas « Arrrelle » ?-, me laissent de marbre !

Et que dire de la frustration qui me tarraude actuellement, ne pouvant partager avec elle son quotidien fait d’examens cruciaux et d’épreuves à répétition.
Comme j’aimerais être présent à ses côtés en ce moment, la soutenir, l’écouter, l’encourager, la divertir ou la faire réviser même si elle le souhaitais !
D’autant que Elle, par son amour et son attention, m’avait été d’un soutien inestimable dans mes difficultés de ce début d’année (le décès de ma grand-mère, la vague de licenciements qui touchait ma société… ). Comme je regrette d’être exclu de sa vie en de pareils moments !

Finalement, s’il y a un point où je n’ai aucun doute, c’est bien sur le fait que je n’ai jamais cessé de l’aimer depuis notre premier jour. Et aujourd’hui, ce que j’attends de la vie est très simple.
Un baiser d’elle, une heure avec elle, une nuit avec elle, des vacances avec elle, une vie avec elle, un chat avec elle (apres vérification que je ne sois pas allergique tout de même ;-)), des gamins avec elle, un appart avec elle, tout ça si elle le veut, quand elle le veut, dans l’ordre où elle le veut !

Je crois me souvenir que la préface choisie par Baddiel dans « Au lit » dit quelque chose comme :
« Heureux l’homme qui serre dans ses bras celle qu’il porte dans son cœur ».

Mon Dieu, qu’il a raison….

vendredi, mai 09, 2003

Notification de présence

Ayé, je suis de retour a mon bureau de Issy-los-Moulinos.

Aujourd'hui, j'ai trié mes quelques 100 mails de retard, lu une bonne part d'entre eux, répondu a un petit nombre, et je n'attends plus qu'une chose... aller me coucher.
Les 7 heures de décalage horaire avec le mexique ne sont pas encore tout a fait assimilées.
En témoigne ma derniere nuit quasi-blanche !

Voila, c'etait juste un post histoire de vous passer le bonjour, en attendant que je réunisse le temps et la matière (i.e. les photos) pour partager avec vous encore un peu de mon periple mexicain.
Histoire de prolonger aussi un peu le plaisir...

mardi, avril 29, 2003

Mexiiiiiiicooooooo:::

Buenos Dias les amis,

Vous pensiez que j'allais laisser ce blog a l'abandon pendant 15 jours ou quoi ?
Malgre tout, puisque vous etes la, il semblerait que vous vous soyez connectes... par habitude ? par curiosite ? ou par ennui ?
Toujours est-il que me voici en train de me battre avec le clavier qwerty du PC (excusez accents et fautes de frappes) que j'ai requisitionne dans cet hotel qui n'est même pas le mien pour ecrire ce post...

Bien, alors en quelques mots, ce voyage tient pour l'instant toutes ses promesses : je decouvre jour apres jour un pays gorge de couleurs, d'histoire, de ferveur dans la foi comme dans la fete...
Les autochtones sont plutot agreables, meme si je pars avec un handicap certain pour communiquer avec eux compte tenu de mon espagnol minable.
Pardon, inexistant...

Aujourd'hui, j'ai quand meme fait assez fort, car suite a une legere (encore que...) insolation, j'ai vomi mon dejeuner au pied d'une pyramide zapoteque !
Ce qui me vaut d'ailleurs de ne pas avoir suivi le groupe au diner avec danses folkloriques de ce soir (pas grave, j'en ai deja vu pas mal...), et donc d'etre devant ce PC, "avec vous".

A part ca, tout va pour le mieux.
Je torche de la pellicule photo a tout va et je fais le plein de soleil (un peu trop ?) et de paysages ebouriffants : desert montagneux (Sierra Madre), sites olmeques et mixteques (azteques et maya a venir), artisanat indien...

Devant toutes ces merveilles, je ne peux bien sur m'empecher de penser a Elle (surtout lorsque je gravis la "piramide de la Luna"...), mias j'espere avoir l'occasion de partager tout ca avec Elle.

Quand a vous, courageux et courageuses, soyez sur(e)s que vous serez les bienvenus pour une interminable soiree photos.
Alors une chose est sûre, a bientôt !

vendredi, avril 25, 2003

Alala Caramba

A quelques heures de m'envoler pour le Mexique, un petit post pour vous saluer, chers amis blogonautes !

A cet instant, j'ai dans le coeur un mélange d'excitation à l'idée de toutes les merveilles que je vais découvrir durant ce séjour, et de mélancolie du a un éloignement de presque deux semaines de tous ceux que j'aime et qui me supportent en ce moment, avec mes hauts et mes bas, et que je salue affectueusement d'un coup de sombrero en cette occasion.
Avec aussi le coeur lourd du silence de celle que j'aime et un sentiment d'injustice par rapport a la vie qui fait que pendant que je serai là-bas, elle sera en train de bûcher ses exams et que je ne serai pas à ses côtés pour l'encourager.
Même si le plus sincerement du monde, mon coeur est avec elle et que dans les circonstances actuelles, partir ou rester n'aurait pas changé grand chose.
Quoi qu'il en soit, je croise les doigts pour elle, tout en vous assurant que je prendrais bien soin de profiter du mieux possible de mon séjour !

Et puis, sait-on jamais, vous aurez peut-être bientôt de mes nouvelles ici-même.
Pour peu que je trouve la prise téléphone dissimulée dans les profondeurs du temple du jaguar de Palenque afin de brancher mon modem...

mardi, avril 22, 2003

Rideau !

Ce soir, lever de rideau !
Rideau rouge, puis rideau blanc.
Rouge et blanc… tiens, comme un bouquet de roses finalement.

Le premier rideau : celui carmin du film « Moulin rouge ».
Celui qui, lorsqu’il s’ouvre, découvre les sentiments qui grisent, les mots qui embrasent et les cœurs qui s’enflamment.
Le rouge, couleur de la passion.
Le rouge qui va si bien à ses lèvres.

De toutes les répliques et chansons de ce film que j’ai dégustées ce soir en pensant à Elle, à Nous, et en me disant « si j’avais su lui démontrer ainsi le brasier qu’elle a mis dans mon cœur …», je voudrais partager avec vous l’une de celles qui m’a le plus touché :
« La plus grande vérité que l’on puisse apprendre un jour est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour »
De ceci, elle a su me convaincre chaque jour d’avantage au fil des 3 mois que nous avons dévorés ensemble.
Mais elle ?

Et c’est là que le rideau blanc fait son apparition…
Ce rideau là, c’est celui de « Pipo&Molo », qui s’est emparé par hasard de l’écran de ma TV depuis que Moulin Rouge s’est terminé sur Canal. Je me souviens que missCarlota a posté il n’y a pas si longtemps sur cette émission phare de TF1. « Moi aussi j’en veux des rideaux » disait-elle…

Ce soir, un dénommé Lorenzo rétablissait le contact avec celle qui l’avait quitté un an auparavant pour des rumeurs qui avaient détruit sa confiance en lui. Au détriment des sentiments qu’ils partageaient visiblement encore.

Et bien à mon tour de scander « Moi aussi j’en veux des rideaux ! ».
Moi aussi, je veux que celle que j’aime entende ce que j’ai à lui dire.
Me laisse lui expliquer que ce qu’elle a cru voir ou comprendre de mon passé n’est pas la vérité.
Qu’on lui a mis en tête des calomnies.
Que je ne suis pas comme on a pu me décrire dans certaines lettres ou certains mails écrits avec amertume, culpabilité ou désir de blesser et de se dédouaner.
Mes proches, ceux et celles qui me connaissent vraiment, le savent bien.
Ils m’ont vu traverser cette ancienne période de ma vie et savent combien elle m’a affecté, mais aussi combien les accusations dont j’ai été « récompensé » ne sont que foutaises et injustices (ils s'étaient d'ailleurs réjouis pour moi lorsque je leur ai présenté Luna, tant il sautait aux yeux de tous que j'étais plus heureux que jamais à ses côtés et que nous étions -non, que nous sommes !- faits l'un pour l'autre).

Alors que cet épisode passé et enterré de ma vie ressurgisse et détruise dans l’œuf ce qui pourrait être le somptueux projet commun de deux vies, c’est tout simplement inacceptable !
Parce que plus j’y réfléchis, et plus je me dis que les raisons que ma Rose m’a donné pour m’expliquer son départ ne sont pas les vraies : le manque de respect, d’attention, d’amour finalement…
Certes, j’ai commis certaines erreurs que j’aurais pu/du éviter et dont j’ai déjà parlé.
Mais je doute que malgré cela, elle n’ait pas vu dans notre quotidien toutes les preuves de mon Amour.

Comme le dit l’émission éponyme, « Y’a que la vérité qui compte ».
Et cette vérité que je n’avais pas envie de déballer, tout simplement parce que laissée derrière moi, alors que c’est devant et avec Luna que je voulais regarder, j'aimerais aujourd’hui la lui expliquer si elle a besoin de cela pour me redonner sa confiance et son amour.
Parce que chaque jour me rappelle combien j’ai besoin de ces deux trésors…

Mais acceptera-t-elle d'ouvrir le rideau ?

vendredi, avril 18, 2003

Mise au point

Je relis la conclusion de mon dernier post, et avec quelques jours de recul, je souhaite apporter une précision qui je l'espere rassurera un peu tous ceux et celles qui semblent commencer à s'inquiéter pour moi...
Si j'etais effectivement sous terre en ce début de semaine, j'ai à présent refais surface.
Non pas que mes "problèmes" se soient résolus, ou que j'ai obtenu des réponses à mes questions.
Pas du tout.

Mais il faut voir la réalité en face : ma vie dans son ensemble n'est pas si noire que mes posts le laissent parfois apparaître.
Mon boulot m'apporte bien plus de satisfaction aujourd'hui que tout ce que j'ai connu depuis maintenant presque deux ans, j'ai chaque jour la preuve que je suis entouré par des ami(e)s formidables, le soleil est de retour à la fenêtre, je suis encore bronzé de mon WE au ski, mes vacances au Mexique approchent à vitesse grand V, les relations au sein de ma famille sont de plus en plus saines et adultes, je progresse tranquillou au piano et j'ai presque retrouvé mon poids "ideal"...

Alors de quoi je me plains ?
Tout simplement d'être passé à côté du plus important : l'Amour.

Tout le monde ne pense peut être pas comme moi, mais à mes yeux d'éternel romantique, ce n'est qu'accompagné de la personne que l'on aime que l'on peut être pleinement heureux.
Et moi, la personne que j'aime, celle auprès de qui je veux m'épanouir, je l'ai trouvée... et je l'ai perdue.
C'était Luna, ma Rose, ma petite princesse...
Voilà pourquoi malgré toutes les beaux présents que m'offre la vie et que j'apprécie, mon moral sombre parfois dans des dépressions abyssales.
Parce qu'avec elle, c'est aussi mille projets que j'ai perdus.
Oui, ma priorité et mes plus beaux projets.

Il me reste néanmoins un quotidien que bien des gens m'enviraient.
Et ça, je n'ai pas le droit de le perdre de vue !

lundi, avril 14, 2003

Carton

Ce matin, alors que je me préparais pour entamer une nouvelle semaine de boulot qui débutait, soit dit en passant, par une présentation que j'avais à effectuer à mon boss et à l'ensemble de mon équipe (i.e. tres important pour mes fesses...), j'ai reçu un carton sur la tête.
Un colipost pour être plus précis.
Le mien...
Enfin celui que je lui avais envoyé et qu'elle a tout simplement refusé à la poste et réexpédié à l'envoyeur sans daigner l'ouvrir.
Vous imaginez le loup des cartoons qui recoit une enclume sur le coin de la gueule.... ben c'était moi !

Une demie-heure plus tard, j'étais en train d'essayer de ne pas vomir tout en parlant "contrats d'acheminement".
Je me noyais dans mes phrases et mes idées ne cessaient de se brouiller dans le voile des "pourquoi ?".
Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de volonté à ne pas écouter ce que j'ai à lui dire ?
Pourquoi tant de doute sur la véracité de mes intentions et de mes sentiments ?

Je suis dépité, déçu, désespéré, groggy. Et bien plus encore...
Je suis sous terre.

samedi, avril 12, 2003

Des-espoirs

Je me rends compte aujourd'hui combien je suis encore attaché malgré moi a quelque espoir de réponse de sa part...
Il faut dire que ce mail qu'elle m'a adressé et dont je ne comprends pas la finalité m'a vraiment mis la tête à l'envers.
Surtout que lorsque je recherche dans ma mémoire les derniers mots que nous nous sommes échangés de vive voix, au téléphone certes, ce sont les suivants :
- Moi : "tu me manques !"
- Elle : 'toi aussi gros bêta"
- Nous : "Bonne nuit..." (mutuellement).

Au final, je n'ai eu de sa part que ses textos me disant que je ne changerai jamais, que je ne suis qu'un naze et qu'elle ne veut plus entendre parler de moi pour me faire comprendre que je n'avais plus rien a attendre. Du coup, l'incohérence de l'envoi de ce mail suivi de son silence le plus glacial me torture l'esprit et me noue la gorge et l'estomac.
Je ne pensais pas qu'un silence puisse faire aussi mal.
C'est pourtant le cas, et je souffre d'autant plus que mon coeur et mes rêves s'acharnent à demeurer si bavards à son égard...

Je crois que je m'etais convaincu que si elle avait encore quelque sentiment pour moi, elle ne pourrait rester de marbre à la lecture de mes mots, écrits à la plume de mon amour le plus sincère. Mais la réponse est peut etre dans la question... "si elle avait encore quelque sentiment pour moi"...

J'en viens presque à esperer que c'est là l'unique raison de son silence : elle ne m'aime plus du tout.
Sinon, mon Dieu, quel gâchis...

vendredi, avril 11, 2003

Morsures de l'aube

Il a fallut que je me morde les lèvres et que je me ligote les mains pour ne pas l'appeler en ce jeudi 10 avril...
Mais j'ai tenu bon, ainsi que ma promesse.
Pas d'autre entorse...

J'espere qu'au moins, elle a passé une belle journée entourée de ceux et celles qu'elle aime.
Moi, j'ai "bien" pensé à elle en tout cas...

Je vais à présent aller me coucher, et tenter de me vider l'esprit...
Et puis demain (enfin tout à l'heure devrais-je dire), c'est une sacrée journée de boulot qui m'attend.
D'autant qu'elle débutera avec mon entretien semestriel !

Pas le droit à la petite forme.
Pas intérêt à avoir la même tronche que de ce matin, reflet d'une nuit presque blanche passée à cogiter malgré moi.
Heureusement, après la soirée que je viens de vivre avec Thud, sa Fée et son gendarme, le Médoc aidant, je ne devrais pas avoir de mal à sombrer dans les bras de Morphée.... faute des siens !