dimanche, octobre 27, 2002

Résistances

"Quand ça veut pas, ca veut pas". Enfin c'est ce que disent... les Guignols ?
Ben en tout cas, pour moi, depuis 24 heures, ça veut vraiment rien savoir !

Ca quoi ? Ca tout !
Tout ce que j'entreprends, attends, espère, tout tourne caduque.
Pourtant, je me suis employé autant que possible à faire de tous ces projets des succès.
Je reste perplexe....

Exemples.
Pendant mon heure (enfin, mes heures) de déjeuner, je décide de me rendre à la sous-préfecture de Boulogne chercher mon permis moto, obtenu le 24 septembre dernier.
Nous sommes le 25 octobre. Et bien un mois après, il n'est toujours pas prêt !
Ils ne distribuaient que les permis obtenus jusqu'au 20 septembre.
"Repassez donc la semaine prochaine !". Ben tiens.
A ce rythme là, je vais finir par croire qu'un fonctionnaire est presque aussi inefficace qu'un consultant...
Ok, je reconnais, ça, c'est pas très grave.

Quoi d'autre ?
Côté boulot.
Fin de la semaine dernière, on me parlait d'une mission hyper intéressante chez un opérateur téléphonique.
Quasiment signée qu'elle était, la mission.
Résultat, j'apprends aujourd'hui que le client veut un truc qui marche pour la mi-novembre et qu'il va donc se débrouiller avec les moyens du bord (i.e. tout seul) plutôt que de sortir la grosse artillerie avec un consultant qui va lui finaliser son cahier des charges, mettre en place une jolie gestion de projet et tout le tintouin qui nous fait vivre, nous, cabinet de moulins a vent.
En attendant, c'est pas ça qui va me permettre de gonfler un peu mon CV, lequel aurait plutot tendance à s'applatir comme un soufflet depuis maintenant une grosse année...

Et puis surtout, j'ai gardé le plus beau pour la fin.
Comme vous le savez sans doute, je suis depuis quelques mois en tractation avec l'agence Rennaise d'une société de services susceptible de m'accueillir en tant que "Chef et projets/Avant-vente Centre de Contacts" ou "Ingénieur d'Affaires" (oui, c'est pas vraiment la même chose, mais c'est la polyvalence de ces postes -mélange de technique , commercial et management, à doses plus ou moins forte- qui m'intéresse).
Je me suis donc livré à de multiples aller-retours Paris/Rennes pour satisfaire aux exigences d'entretiens relatifs à ces potentielles embauches, et finalement, la sentence est tombée cet après-midi, telle un couperet bien aiguisé : pas de budget pour de nouveaux postes sur Rennes avant au moins 6 mois.
Ils se débrouilleront, eux aussi, avec les moyens du bord, en créant un poste d'IA en interne à Lannion.
Bien entendu, ils me confirment que j'ai fait une super impression à tous mes interlocuteurs, et qu'ils penseront à moi dès qu'une opportunité se présentera.
Yep, great.

Conclusion, ben j'ai pas avancé d'un iota : je suis toujours dans la même boite avec rien de palpitant à faire et aucune perspective de compétences à acquérir.
Que du bonheur...

Et bien soit !
Et c'est devant tous ces obstacles à mon avancée que le mot "Résistances" prend tout son sens.
C'est décidé, je vais faire mon têtu (j'ai pas dis que je devenais gay... C'est fou cette influence du marketing !!!).

Déjà, côté ambiance au boulot, ma persévérance a commencé à payer.
Depuis quelques semaines, de plus en plus de personnes me saluent d'un "Bonjour Thierry" quand je passe dans les couloirs (c'est pas beau ça ?).
Hier, mon voisin d'open space (un type qui était dans mon précédent bureau et avec qui on ne se parle que depuis quelques jours) m'a même proposé d'aller dejeuner avec lui. Ca doit vous faire halluciner de lire ça, mais moi, ça m'a fait hyper plaisir !
Un sourire, une connerie balancée de temps en temps, et c'est un peu de dimension humaine qui apparaît dans mes journées de travail solitaire.

Alors pour l'intérêt du boulot comme pour le reste, je vais m'accrocher, persévérer, en espérant que finalement, cette résistance paiera.

mardi, octobre 22, 2002

Vacherie

Rationalisation des coûts, course à la productivité, optimisation du retour sur investissement, autant de valeurs économiques prônées à ses clients par le cabinet de conseil auquel j'appartiens...
Bien.... et les valeurs humaines, elles sont où la dedans ?
Qu'une entreprise ne soit pas philanthrope, je peux le concevoir.
"Bizness is Bizness"... Mais il faudrait voir à ne pas perdre de vue la dimension humaine de cet écosystème, faute de quoi, tout le reste pourrait bien s'enrayer...

Pour preuve, mon nouvel espace de travail !
Depuis hier, nous avons pris possession de la moitié d'étage qui vient d'être entièrement refait à neuf.
Une moquette sans tâche de café, des murs un peu moins crasseux, une lumière un peu moins glauque, voilà qui partait d'une bonne intention non ?
Sauf que voilà : au passage, on en a profité pour abattre quelques cloisons et remanier l'espace de travail.

Résultat : me voici parqué dans une étable de 18 places, 3 magnifiques rangées de 6 bestiaux en face à face.
Pas de place atitrée. Le premier qui arrive (pas moi donc ;->) s'installe où il veut.
Interdiction de personnaliser son bureau (normal, puisque ce n'est pas "son" bureau).
En prime, une imprimante qui débite 5000 feuilles à la journée, une porte qui claque, et un couloir qui borde l'ensemble de la pièce sans aucune séparation.
Ajoutez à cela le concours de sonneries de portables grotesques auquel se livrent certains consultants, et vous aurez vite compris que j'emets de gros doutes sur la véracité du retour sur investissement de l'opération.

Tant d'humanité dans le traitement des collaborateurs semble avoir eu comme effet de renforcer le sentiment de chacun de n'être qu'une vache à lait, et c'est donc avec le plus grand naturel que finalement, nous passons notre temps à regarder passer les trains de valorisiens défilant dans l'espace servant de couloir...

En attendant avec impatience le jour où nous possèderons tous une petite clochette autour du cou et avec appréhension celui on nous castrera pour minimiser les "galantes causeries" de couloir et autres diffusions de blagues de cul, je m'en vais noyer mon sentiment de solitude collective dans un verre de bo vin...

mardi, octobre 15, 2002

SIAL, mon mardi !

Les temps changent.
Il y a encore quelques semaines de ça, l'internet foisonnait de posts, comments et autres "chatteries" échangés entre bloggueurs & associés.
Depuis, la rentrée est passée par là et malgré tout notre esprit communautaire et rebel, la grisaille automnale et l'avalanche de boulot ont enseveli nos beaux élans de communication.
Moi même, pour vous écrire ce post, je dois lutter contre ma conscience qui me rappelle violemment que ce n'est pas de cette façon que je vais finir par meuler quelque chose à la propal "centre d'accueil multimédia", techniquement archi-trop-balaise-pour-moi et sur laquelle je rame depuis hier.

Cha et Chérie semblent littéralement absorbées par la préparation d'un salon (le SIAL) dont je n'ai toujours pas compris le centre d'intérêt.
Carlota, la derniere fois que j'ai vue, recherchait un tabouret. Elle avait 25 ans.
Aujourd'hui, elle en a 26 (bon naniversère, c'était hier...) et je ne sais même pas si elle a trouvé un (autre) tabouret à ses fesses en sus du piano à ses doigts dont je rêve d'écouter les mélodieuses harmonies.

Enfin, à en constater les high-scores que réalisent ces derniers jours les comments de mon blog, les quelques autres ami(e)s qui trainaient dans le coin s'en sont allés vers d'autres horizons que je leur souhaite beaux comme des langues de feu vues du hublot d'un avion Paris-Clermont (spéciale dédicace à la globe-trotteuse de mon coeur).

Mais sachez une chose, vous me manquez les amis...

vendredi, octobre 11, 2002

Cause sinus

Vous aurez sans doute remarqué que par les temps qui courent, les microbes aussi.
Mais ceci n'a en fait aucun rapport avec le sujet de mon post, donc laissons là ces considérations pré-légistes.

En fait, c'est de ma vocation ratée que je voulais vous parler !
Il y a quelques jours, alors que je déjeunais tranquillement (i.e. tout seul) à l'aquaboulevard, mon Mc Crado et mon bouquin du moment à la main (mais pas dans la même), une jolie maman s'installe avec son fils à la table mitoyenne.
Parenthèse : il faudra d'ailleurs que l'on m'explique comment une femme qui fait à peine la trentaine peut avoir un gamin en 3ieme. Bref.
Voilà la mère qui s'embarque, livre de maths à l'appui, dans une tentative d'explication d'un exercice de trigonométrie, si l'on peut nommer ainsi le simple calcul d'un angle dont on connait le cosinus puisque que l'on possède les longueurs du côté adjacent et de l'hypothénuse...
Vous vous souvenez ? ;->

Le problème, c'est que la mère a l'air d'être aussi à la peine que son rejeton, à tel point que je ne peux retenir un gloussement de stupéfaction lorsque je l'entends annoncer un cosinus d'une valeur supérieure à 1...

Mon sans-gêne dévoilé, je lui fais part de ma remarque, suite à quoi elle me demande comment s'y prendre pendant que son fils me jette un déstabilisant regard suppliant.

Quelques rappels trigonométriques, trucs et astuces et résolutions communes d'exercices plus tard, je souhaite bonne chance au garçon pour son contrôle à venir, et repars travailler, le sourire aux lèvres (et pas seulement en saluant sa mère).

Et ben voyez, c'est dingue comme pendant ces quelques instants, j'ai réellement pris plaisir à aider ce garçon, à lui faire profiter de ce que je savais, à lui être utile en définitive (niveau 3ieme, ca va encore, il aurait été en deug, j'dis pas...).
Un sentiment que mon boulot de consultant ne m'a plus donné depuis maintenant de nombreuses années... (depuis que je ne suis plus formateur en fait).

Voilà qui me fait un peu flipper, quand je pense qu'en terminale, j'hésitais entre kiné, ingénieur informatique et ... prof de maths !
Et puis, je ne me suis pas encore remis complètement de mon syndrôme "Etre et Avoir" (je vous avais bien dit que je vous en reparlerai de ce film).
Et pour cause : l'histoire de cette petite classe de campagne fleurant bon la craie, l'alcool à polycopier et le bâton de colle à gommettes, ça m'a vraiment remué les tripes !
Cet instituteur enseignant aux enfants avec la même implication et la même humilité les bases scolaires (lire, écrire, compter), mais aussi les valeurs primordiales que sont le respect ou la communication.... lui ne doit pas se poser souvent la question de son utilité à la société.

J'aimerais un jour pouvoir en dire autant.

jeudi, octobre 10, 2002

Beaux chassis

Jusqu'à présent, je pense vous avoir plus qu'à mon tour abreuvé des aspects négatifs de ma vie professionnelle.
Ambiance exécrable, café infecte, intérêt proche du zéro absolu, anonymat supérieur à celui d'un chinois en Chine, avis d'imposition à faire pâlir un albinos... autant de côtés contribuant à me faire penser que décidément, le conseil, non, c'est pas pour moi !

Pourtant, objectivement, force est de reconnaître que nombre d'à-côtés font que je ne suis foncièrement pas à plaindre.
A commencer par la souplesse de mes horaires...
Exemple : ce matin, j'etais convié au parc des expositions, porte de Versailles, pour une présentation sur une solution de géolocalisation (calcul d'initinéraires, suivi de flotte de véhicules, personnalisation d'informations en fonction de la position géographique de l'utilisateur en temps réel...).
Sauf que l'événement commençait à 8H30, et que moi, à 8H30 après une nuit de débauche comme celle d'hier, je dors encore !
Du coup, je me suis pointé là-bas tranquillement en fin de matinée, afin de passer voir dans leur stand les intervenants qui avaient officié plus tôt, puis d'enchaîner sur une visite du salon de l'automobile pendant mon ""heure de déjeuner" (bien méritée, vous l'aurez compris).
Au final, j'ai ainsi pu dormir à peu près décemment et admirer les belles carrosseries et autres formes galbées fleurissant à chaque coin de stand constructeur, le tout sans poser la moindre demie-journée de congés.
De toutes façons, lorsque je suis revenu au bureau, le réseau ne fonctionnait pas. Alors ...

Autre avantage de mon métier : pouvoir me payer (presque) tous mes délires.
Bien sûr, tous les beaux chassis ne sont pas à vendre... certaines choses ne s'achètent pas (les plus précieuses, d'ailleurs, soit dit en passant).
Mais n'empêche qu'hier midi, une simple signature au bas d'un chèque m'a permis d'assouvir un de mes plus violents fantasmes en emballant dans la minute une superbe trentenaire... j'ai nommé... damoiselle sevenfifty !
Et oui, ca y est, j'ai commandé ma bécane.

Fort de ce succès (et de ma carte de visite de consultant, bien évidemment), j'ai ensuite immédiatement entrepris de rééditer l'exploit auprès d'une demoiselle toute aussi séduisante, mais un peu moins agée.
Mais cette fois, je préfère taire le résultat... ;-P

mardi, octobre 08, 2002

Vieille peau

Ah ah ah.... comme je me gausse !
A la simple lecture de ce titre, je vous vois déjà en train d'imaginer ma tronche défaite après une soirée suce-goulot ou je ne sais quelle autre plongée nocturne dans le stupre et la luxure qui aurait mis à mal mon organisme décadant.
Rien à voir ! Vous vous fourvoyez copieusement...

Il s'agit en réalité d'un post que je dédicace à la vieille peau qui a eu le bon goût de me mettre les nerfs en boule dès le réveil : Amanda Lear, invitée du jour du morning live.

Habituellement, cette quinquagénaire aussi plastiquée qu'une villa de gendarme corse m'indiffère autant que la rediffusion sur France3 des efforts d'un groupe d'attardés dans l'étape Dijon-Montbéliard de la grande boucle édition 1988.
Pas de quoi faire bander un séminariste.

Aussi, c'est d'un oeil aussi distrait qu'endormi que je suivis, pardon, que je subis le clip du dernier single de l'égérie berlusconienne : 1 minute 30 (point trop n'en faut) de types bodybuildés et imberbes se trémoussant tels des apprentis-star-académiciens (c'est dire !) sur une "mélodie" à 3 notes ânonnée par une voix technoïde entièrement remasterisée à la "Cher" (autre éminent symbole de l'avènement des technologies du recyclage siliconé).

Soit. Mais là où mes tympans ont vraiment pris cher (pas la chanteuse, le tarif !), c'est lorsque que ce fossile de l'art coïto-dalien s'est mis à débiner avec perfidie la prépubère Britney Spears, lui reprochant en substance son absence de talent et prenant pour preuve son interprétation en playback lors d'un show new-yorkais.

Non pas que je sois un fan de Britney, attention.
Je l'estime à peu près autant que Lorie, quelques dodus arguments commerciaux en plus...
Mais qu'un tel fléau de la chanson internationale s'en prenne à n'importe quel "artiste", même sponsorisé par Moulinex pour sa production de soupe, me révolte.

Alors par pitié, mademoiselle Amanda, allez jouer les pique-assiettes dans les soirées mondaines milanaises tant que vous voudrez, montrez vous dans des talk-shows débiles en abusant de votre talent pour les langues et de votre goût pour le sexe (ce qui n'est visiblement pas incompatible), mais s'il vous plaît, ne jalousez pas une jeunette qui pourrait être votre petite-fille.
C'est mesquin !

lundi, octobre 07, 2002

Chapeaux de roues

Non, allez, ce coup là, c'est promis, je vais pas vous tanner avec ma peut-être future moto.
De toutes facons, ca sera une seven-fifty livrée dans 15 jours, et puis voilà.
Oups, ca m'a échappé...

Non, le titre "chapeaux de roues", c'est juste pour vous parler de mon WE.
C'est l'impression qu'il me reste quand j'ai oublié tout le détail.
Parce qu'en fait, y'a eu quoi dans ce WE de follaiiilllle ?

Vendredi soir, je me souviens, c'etait soirée champagne chez Delphinette.
Ca a picolé sévère, ca a rigolé pas mal aussi (enfin pas moi, je rigole jamais, vous savez bien), et en tout cas, c'etait vraiment très sympa. Enfin, ca aurait pu l'être encore plus si son cadre de lit n'avait pas fait les frais de notre avachissement alcoolisé.
Parce que là, j'dois dire que quand le lit s'est écroulé, ca a un peu plombé la soirée. La mienne en tout cas.
Un verre qui casse, passe encore (enfin, le premier qui fait ca chez moi sera fusillé sur le champs, tenez vous le pour dit), mais un lit...
J'etais même pas dessus quand ça c'est passé, et pourtant, ça m'a mis mal à l'aise vis-à-vis d'elle, vous n'imaginez pas...
Elle qui s'était donné tant de mal pour organiser tout ça : 30 personnes à faire tenir dans 30 m2 + une annexe robinson-cruzoesque sur un trottoir parisien.
Au moment où c'est arrivé, j'aurais tout donné pour échanger mon inutile diplome d'ingénieur en informatique pour une formation de menuisier, afin d'être capable de réparer habilement sa couche.
Du coup, j'ai essayé de mettre un peu de baume à sa bonne humeur en courant chez l'épicier du coin lui chercher 2 bouteilles de champagne supplémentaires.
Bien utile à la société ce monsieur aussi, l'épicier qui dort jamais !
Moi, tout ce que j'ai pour être utile à mes amis, c'est ma carte visa premier.
Et franchement, y'a des fois où je regrette de vivre dans une société où la réussite, ou pire, la valeur des gens se mesure au nombre de chiffres de leur compte bancaire.
Alors quand je peux, j'essaie de leur être aussi un peu utile.
Au sens pratique du terme. C'est important pour moi.
Etre et avoir... Etre ou avoir ?
Une réflexion motivée et enrichie par le splendide film éponyme ("Etre et avoir") que je suis allé voir samedi.
Une réflexion et surtout des impressions que je vous livrerai peut etre dans un futur post...
Mais pour l'heure, je concluerais en remerciant Delphine pour sa super soirée, riche de bulles et d'échanges passionnants.

Rentré à plus de 4H du mat' après un contôle de police à la sortie du périph' (sans alcootest, merci mon dieu !), je me levais le samedi matin pour aller déménager le canapé d'une amie aux senteurs de sous-bois (pas l'amie, le canapé ! vive le stockage mobilier en cave).
Ensuite, slalom dans les encombrements routiers parisiens pour atteindre le Louvre où je devais rejoindre une copine pour acheter le cadeau d'anniversaire d'un de mes meilleurs amis.
Une heure d'attente et un CD de Lounge plus tard (ben oui, je ne sais pas patienter une heure au Virgin et repartir les mains vides), nous prenions possession de l'objet de notre expédition : une sculpture d'ours polaire en résine, reproduction d'une oeuvre de Pompon.

J'achevais de remplir ma journée avec un tour des concessions motos, un ciné à Bercy et un rapide tour à Notre Dame et à l'hotel de ville (en prennant bien soin de ne visiter ni l'un ni l'autre :-( ) dans le cadre de la nuit blanche culturelle de Paris.

Dimanche, dejeuner de famille chez ma tante à Compiègnes, rapide bronzage en transat dans le jardin, puis retour sur Paris par les bouchons de l'A1 et du périph'. Arrivée à la bourre au resto d'anniversaire de mon pote qui fêtait ses 30 ans.
M'en fous, c'est moi qui avait le cadeau de toutes façons... ;-)

Encore quelques calories et je rentrais dormir vers 1H du matin sans contrôle de police ni avoir vu défiler mon WE.

Va p'tet falloir que je me calme un peu cette semaine....
(tu vois, Cha, t'es pas toute seule... ;->)

vendredi, octobre 04, 2002

Le choix et... l'embarras

Avant-hier, je vous faisais part de mes cas de conscience liés au choix de ma moto.
Vos comments m'ont pour certains un peu éclairé, pour d'autre beaucoup amusé et tous m'ont beaucoup touché. Cependant, je dois reconnaître que le panel de machines que je vous présentais était volontairement assez caricatural, afin de vous inviter à laisser de croustillants avis (occasion saisie avec brio).

Mon embarras reste néanmoins bien réel dans cette démarche, qui même si elle personnelle, aime à se voir "challengée" (buz'word a la mode dans les milieux mercatico-prétentio-techniques) par vos langues bien pendues.

J'ai donc modifié mon précédent post pour élargir le choix intial en y intégrant la plupart des vraies "candidates" que je souhaite soumettre à vos votes. Merci d'avance pour votre blogocivisme !

mercredi, octobre 02, 2002

Entre raison et passion...

Une fois n'est pas coutume, cher(e)s blogophiles, je souhaiterais vous mettre a contribution au travers d'un petit sondage.
J'aimerais en effet avoir votre avis sur la question qui me taraude à cet instant : quelle bécane choisir, maintenant que j'ai mon permis en poche ?

Comment ca, je ne suis pas payé pour me demander ça, mais plutot Oracle ou Siebel, PalmOS ou Pocket PC et autres débats d'informaticien moyen ?

Non non non, ce ne sont point là mes préoccupations. Revenons donc à nos moutons... ou à nos troupeaux de chevaux, en l'occurence.

Du gros scooter, très pratique pour le transport d'objets/de passager et protégeant bien des intempéries mais somme toute pas très exaltant à conduire, à la moto de légende, bourrée de sensations mais complètement inadaptée à un usage quotidien, entre les deux mon coeur balance.
Remarquez, mieux vaut le coeur que la tête, ca fait moins de bruit pour mes voisins de bureau... ;->

Peut-être qu'un bon vieux roadster authentique , un roadster moderne un peu plus sportif ou un trail d'apparence pas trop bourrue pourrait constituer le compromis idéal ?

Reste que certains rêves ont la peau dure... et l'accès couteux (Bulldog) et/ou l'assurance prohibitive (TDM).

Qu'en pensez-vous ?
A l'Ouest, rien de nouveau

Le vent de folie qui s'abattait sur mon blog il y a quelques jours s'est finalement résumé à quelques rafales, certes violentes, mais balayant très localement les jardins secrets de quelques ami(e)s.
Pour ma part, la brise d'Ouest sensée éclaircir mon ciel se fait désirer et d'épaisses nappes de brouillard s'accrochent donc au cours de ma vie.
Vous me direz, un joli paysage de campagne embrumée, ça a son charme.
C'est vrai, et je sais de quoi je parle : pas plus tard que le WE dernier, scotché dans les 40 kms de bouchons séparant Evry de Paris, le nez collé à ma vitre et le buste voûté sous les cartons d'étagères IKEA surplombant mon crâne et celui d'une copine toujours pleine de bonnes idées pour occuper ses dimanches (et les miens par la même occasion), j'ai eu l'occasion de contempler cette splendeur bucolique pendant plus de 2H et demie !
Que du bonheur...

Heureusement, reste une définition du jour très chouette.

nyctalope : adj.,n.
Doté de la faculté de voir la nuit.

Dans la pénombre d'une chambre d'hôtel, un ivoirien s'adressant à la soubrette :
"Que dis tu ?
Ti m'as vu li bout ?
Nyctalope, va !"