mardi, avril 29, 2003

Mexiiiiiiicooooooo:::

Buenos Dias les amis,

Vous pensiez que j'allais laisser ce blog a l'abandon pendant 15 jours ou quoi ?
Malgre tout, puisque vous etes la, il semblerait que vous vous soyez connectes... par habitude ? par curiosite ? ou par ennui ?
Toujours est-il que me voici en train de me battre avec le clavier qwerty du PC (excusez accents et fautes de frappes) que j'ai requisitionne dans cet hotel qui n'est même pas le mien pour ecrire ce post...

Bien, alors en quelques mots, ce voyage tient pour l'instant toutes ses promesses : je decouvre jour apres jour un pays gorge de couleurs, d'histoire, de ferveur dans la foi comme dans la fete...
Les autochtones sont plutot agreables, meme si je pars avec un handicap certain pour communiquer avec eux compte tenu de mon espagnol minable.
Pardon, inexistant...

Aujourd'hui, j'ai quand meme fait assez fort, car suite a une legere (encore que...) insolation, j'ai vomi mon dejeuner au pied d'une pyramide zapoteque !
Ce qui me vaut d'ailleurs de ne pas avoir suivi le groupe au diner avec danses folkloriques de ce soir (pas grave, j'en ai deja vu pas mal...), et donc d'etre devant ce PC, "avec vous".

A part ca, tout va pour le mieux.
Je torche de la pellicule photo a tout va et je fais le plein de soleil (un peu trop ?) et de paysages ebouriffants : desert montagneux (Sierra Madre), sites olmeques et mixteques (azteques et maya a venir), artisanat indien...

Devant toutes ces merveilles, je ne peux bien sur m'empecher de penser a Elle (surtout lorsque je gravis la "piramide de la Luna"...), mias j'espere avoir l'occasion de partager tout ca avec Elle.

Quand a vous, courageux et courageuses, soyez sur(e)s que vous serez les bienvenus pour une interminable soiree photos.
Alors une chose est sûre, a bientôt !

vendredi, avril 25, 2003

Alala Caramba

A quelques heures de m'envoler pour le Mexique, un petit post pour vous saluer, chers amis blogonautes !

A cet instant, j'ai dans le coeur un mélange d'excitation à l'idée de toutes les merveilles que je vais découvrir durant ce séjour, et de mélancolie du a un éloignement de presque deux semaines de tous ceux que j'aime et qui me supportent en ce moment, avec mes hauts et mes bas, et que je salue affectueusement d'un coup de sombrero en cette occasion.
Avec aussi le coeur lourd du silence de celle que j'aime et un sentiment d'injustice par rapport a la vie qui fait que pendant que je serai là-bas, elle sera en train de bûcher ses exams et que je ne serai pas à ses côtés pour l'encourager.
Même si le plus sincerement du monde, mon coeur est avec elle et que dans les circonstances actuelles, partir ou rester n'aurait pas changé grand chose.
Quoi qu'il en soit, je croise les doigts pour elle, tout en vous assurant que je prendrais bien soin de profiter du mieux possible de mon séjour !

Et puis, sait-on jamais, vous aurez peut-être bientôt de mes nouvelles ici-même.
Pour peu que je trouve la prise téléphone dissimulée dans les profondeurs du temple du jaguar de Palenque afin de brancher mon modem...

mardi, avril 22, 2003

Rideau !

Ce soir, lever de rideau !
Rideau rouge, puis rideau blanc.
Rouge et blanc… tiens, comme un bouquet de roses finalement.

Le premier rideau : celui carmin du film « Moulin rouge ».
Celui qui, lorsqu’il s’ouvre, découvre les sentiments qui grisent, les mots qui embrasent et les cœurs qui s’enflamment.
Le rouge, couleur de la passion.
Le rouge qui va si bien à ses lèvres.

De toutes les répliques et chansons de ce film que j’ai dégustées ce soir en pensant à Elle, à Nous, et en me disant « si j’avais su lui démontrer ainsi le brasier qu’elle a mis dans mon cœur …», je voudrais partager avec vous l’une de celles qui m’a le plus touché :
« La plus grande vérité que l’on puisse apprendre un jour est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour »
De ceci, elle a su me convaincre chaque jour d’avantage au fil des 3 mois que nous avons dévorés ensemble.
Mais elle ?

Et c’est là que le rideau blanc fait son apparition…
Ce rideau là, c’est celui de « Pipo&Molo », qui s’est emparé par hasard de l’écran de ma TV depuis que Moulin Rouge s’est terminé sur Canal. Je me souviens que missCarlota a posté il n’y a pas si longtemps sur cette émission phare de TF1. « Moi aussi j’en veux des rideaux » disait-elle…

Ce soir, un dénommé Lorenzo rétablissait le contact avec celle qui l’avait quitté un an auparavant pour des rumeurs qui avaient détruit sa confiance en lui. Au détriment des sentiments qu’ils partageaient visiblement encore.

Et bien à mon tour de scander « Moi aussi j’en veux des rideaux ! ».
Moi aussi, je veux que celle que j’aime entende ce que j’ai à lui dire.
Me laisse lui expliquer que ce qu’elle a cru voir ou comprendre de mon passé n’est pas la vérité.
Qu’on lui a mis en tête des calomnies.
Que je ne suis pas comme on a pu me décrire dans certaines lettres ou certains mails écrits avec amertume, culpabilité ou désir de blesser et de se dédouaner.
Mes proches, ceux et celles qui me connaissent vraiment, le savent bien.
Ils m’ont vu traverser cette ancienne période de ma vie et savent combien elle m’a affecté, mais aussi combien les accusations dont j’ai été « récompensé » ne sont que foutaises et injustices (ils s'étaient d'ailleurs réjouis pour moi lorsque je leur ai présenté Luna, tant il sautait aux yeux de tous que j'étais plus heureux que jamais à ses côtés et que nous étions -non, que nous sommes !- faits l'un pour l'autre).

Alors que cet épisode passé et enterré de ma vie ressurgisse et détruise dans l’œuf ce qui pourrait être le somptueux projet commun de deux vies, c’est tout simplement inacceptable !
Parce que plus j’y réfléchis, et plus je me dis que les raisons que ma Rose m’a donné pour m’expliquer son départ ne sont pas les vraies : le manque de respect, d’attention, d’amour finalement…
Certes, j’ai commis certaines erreurs que j’aurais pu/du éviter et dont j’ai déjà parlé.
Mais je doute que malgré cela, elle n’ait pas vu dans notre quotidien toutes les preuves de mon Amour.

Comme le dit l’émission éponyme, « Y’a que la vérité qui compte ».
Et cette vérité que je n’avais pas envie de déballer, tout simplement parce que laissée derrière moi, alors que c’est devant et avec Luna que je voulais regarder, j'aimerais aujourd’hui la lui expliquer si elle a besoin de cela pour me redonner sa confiance et son amour.
Parce que chaque jour me rappelle combien j’ai besoin de ces deux trésors…

Mais acceptera-t-elle d'ouvrir le rideau ?

vendredi, avril 18, 2003

Mise au point

Je relis la conclusion de mon dernier post, et avec quelques jours de recul, je souhaite apporter une précision qui je l'espere rassurera un peu tous ceux et celles qui semblent commencer à s'inquiéter pour moi...
Si j'etais effectivement sous terre en ce début de semaine, j'ai à présent refais surface.
Non pas que mes "problèmes" se soient résolus, ou que j'ai obtenu des réponses à mes questions.
Pas du tout.

Mais il faut voir la réalité en face : ma vie dans son ensemble n'est pas si noire que mes posts le laissent parfois apparaître.
Mon boulot m'apporte bien plus de satisfaction aujourd'hui que tout ce que j'ai connu depuis maintenant presque deux ans, j'ai chaque jour la preuve que je suis entouré par des ami(e)s formidables, le soleil est de retour à la fenêtre, je suis encore bronzé de mon WE au ski, mes vacances au Mexique approchent à vitesse grand V, les relations au sein de ma famille sont de plus en plus saines et adultes, je progresse tranquillou au piano et j'ai presque retrouvé mon poids "ideal"...

Alors de quoi je me plains ?
Tout simplement d'être passé à côté du plus important : l'Amour.

Tout le monde ne pense peut être pas comme moi, mais à mes yeux d'éternel romantique, ce n'est qu'accompagné de la personne que l'on aime que l'on peut être pleinement heureux.
Et moi, la personne que j'aime, celle auprès de qui je veux m'épanouir, je l'ai trouvée... et je l'ai perdue.
C'était Luna, ma Rose, ma petite princesse...
Voilà pourquoi malgré toutes les beaux présents que m'offre la vie et que j'apprécie, mon moral sombre parfois dans des dépressions abyssales.
Parce qu'avec elle, c'est aussi mille projets que j'ai perdus.
Oui, ma priorité et mes plus beaux projets.

Il me reste néanmoins un quotidien que bien des gens m'enviraient.
Et ça, je n'ai pas le droit de le perdre de vue !

lundi, avril 14, 2003

Carton

Ce matin, alors que je me préparais pour entamer une nouvelle semaine de boulot qui débutait, soit dit en passant, par une présentation que j'avais à effectuer à mon boss et à l'ensemble de mon équipe (i.e. tres important pour mes fesses...), j'ai reçu un carton sur la tête.
Un colipost pour être plus précis.
Le mien...
Enfin celui que je lui avais envoyé et qu'elle a tout simplement refusé à la poste et réexpédié à l'envoyeur sans daigner l'ouvrir.
Vous imaginez le loup des cartoons qui recoit une enclume sur le coin de la gueule.... ben c'était moi !

Une demie-heure plus tard, j'étais en train d'essayer de ne pas vomir tout en parlant "contrats d'acheminement".
Je me noyais dans mes phrases et mes idées ne cessaient de se brouiller dans le voile des "pourquoi ?".
Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de volonté à ne pas écouter ce que j'ai à lui dire ?
Pourquoi tant de doute sur la véracité de mes intentions et de mes sentiments ?

Je suis dépité, déçu, désespéré, groggy. Et bien plus encore...
Je suis sous terre.

samedi, avril 12, 2003

Des-espoirs

Je me rends compte aujourd'hui combien je suis encore attaché malgré moi a quelque espoir de réponse de sa part...
Il faut dire que ce mail qu'elle m'a adressé et dont je ne comprends pas la finalité m'a vraiment mis la tête à l'envers.
Surtout que lorsque je recherche dans ma mémoire les derniers mots que nous nous sommes échangés de vive voix, au téléphone certes, ce sont les suivants :
- Moi : "tu me manques !"
- Elle : 'toi aussi gros bêta"
- Nous : "Bonne nuit..." (mutuellement).

Au final, je n'ai eu de sa part que ses textos me disant que je ne changerai jamais, que je ne suis qu'un naze et qu'elle ne veut plus entendre parler de moi pour me faire comprendre que je n'avais plus rien a attendre. Du coup, l'incohérence de l'envoi de ce mail suivi de son silence le plus glacial me torture l'esprit et me noue la gorge et l'estomac.
Je ne pensais pas qu'un silence puisse faire aussi mal.
C'est pourtant le cas, et je souffre d'autant plus que mon coeur et mes rêves s'acharnent à demeurer si bavards à son égard...

Je crois que je m'etais convaincu que si elle avait encore quelque sentiment pour moi, elle ne pourrait rester de marbre à la lecture de mes mots, écrits à la plume de mon amour le plus sincère. Mais la réponse est peut etre dans la question... "si elle avait encore quelque sentiment pour moi"...

J'en viens presque à esperer que c'est là l'unique raison de son silence : elle ne m'aime plus du tout.
Sinon, mon Dieu, quel gâchis...

vendredi, avril 11, 2003

Morsures de l'aube

Il a fallut que je me morde les lèvres et que je me ligote les mains pour ne pas l'appeler en ce jeudi 10 avril...
Mais j'ai tenu bon, ainsi que ma promesse.
Pas d'autre entorse...

J'espere qu'au moins, elle a passé une belle journée entourée de ceux et celles qu'elle aime.
Moi, j'ai "bien" pensé à elle en tout cas...

Je vais à présent aller me coucher, et tenter de me vider l'esprit...
Et puis demain (enfin tout à l'heure devrais-je dire), c'est une sacrée journée de boulot qui m'attend.
D'autant qu'elle débutera avec mon entretien semestriel !

Pas le droit à la petite forme.
Pas intérêt à avoir la même tronche que de ce matin, reflet d'une nuit presque blanche passée à cogiter malgré moi.
Heureusement, après la soirée que je viens de vivre avec Thud, sa Fée et son gendarme, le Médoc aidant, je ne devrais pas avoir de mal à sombrer dans les bras de Morphée.... faute des siens !

jeudi, avril 10, 2003

D-Day - Birthday

10 Avril 2003.
Il est 10 Heures.
Déjà une heure que je suis assis a mon bureau à ne pas réussir à démarrer ma journée.
Je pense à Elle.
Comme tous les jours vous me direz.
Et bien non.
Parce qu'aujourd'hui, c'est son anniversaire.

Et que du coup, j'aimerais être à ses côtés pour la serrer dans mes bras, l'embrasser, la couvrir d'attentions et de cadeaux.
Parce que j'aimerais la fêter, Elle que mon coeur ne veut pas cesser d'aimer.
Alors aujourd'hui, plus que n'importe quel autre jour, je pense à Elle.

Très bon anniversaire mon Amour !

mercredi, avril 09, 2003

Le monde du silence

Déjà 2 jours d'apnée depuis que j'ai effectué ce qui sera peut être ma dernière remontée à la surface.
Depuis que j'ai expiré une dernière fois tout mon Amour...
J'ai repris ensuite ma lente immersion vers le monde du silence, un boulet de deux cents kilos de fonte dans l'estomac.
Au milieu de tout ce vide, les battements angoissés de mon coeur en deviennent assourdissants.
Mon Dieu, qu'Elle me manque !

lundi, avril 07, 2003

Concentration

Depuis ce matin, j'ai troqué mon 30ième étage de la magnifique tour EDF de la défense contre un bureau au premier étage d'un bâtiment austère situé au-dessus d'un Mc Donald, face à une splendide barre de béton.

Objectif avoué, concentration des équipes des projets connexes.
Résultat constaté : une demie journée de perdue à déballer les cartons, reconfigurer les PC, se renseigner sur l'emplacement de la nouvelle cantine,...
Vive la productivité.
Le pire, c'est que cet après-midi, alors que mon chef s'est barré en vacances en me laissant un dossier des plus sympathiques a faire avancer (à grandes emjambées), c'est carnaval !
Vas-y que ca braille à tue-tête parce que ca n'accède pas au serveur de messagerie, parce que ca imprime pas, parce qu'il fait chaud, parce que y'a pas de PQ dans les toilettes, parce que les badges de cantine et d'accès à l'immeuble sont quasi-indifférenciables...
Pendant ce temps, impossible de travailler.
Déjà que ma concentration est plus que fragile en ce moment (limite inexistante en fait), voila qui ne me facilite pas la tâche...
Heureusement, j'ai statué sur mon principal sujet de préoccupation après avoir tergiversé tout ce WE....
Rapport, bien sûr, à mon post précédent.
On verra bien si j'ai fait le bon choix...

Bon, je file me prendre un Nième café à la machine et je m'y recolle !

vendredi, avril 04, 2003

Fausses notes ?

Ca y est, cette fois, je peux le dire, je me suis remis au piano !
Rien de bien compliqué pour le moment, soyons honnête.
Mais tout de même, quel plaisir de vibrer à nouveau au son des accords joués soi-même tout en dodelinant de la tête à la mesure de la partition.

La bonne nouvelle, c'est que je me rends compte que je n'ai pas trop perdu en lecture de notes.
Je n'etais pas un cador en la matière lorsque j'ai arrêté la musique il y a une dizaine d'années, mais en partant de pas trop haut, on a l'heureuse surprise de retomber pas trop bas... ;-)
Par contre, ce qui s'est sacrément grippé, c'est ma capacité à traduire la note lue en un mouvement contrôlé (ou autant que possible).
Bonjour le temps de transmission entre le cerveau et le bout de mon doigt... il doit y avoir des noeuds ou de sacrés détours dans mon système nerveux ;-)

Du coup, je me dérouille en m'attaquant à des morceaux assez simples (donc pas très jazz), mais qui n'en sont pas moins des choses agréables et amusantes à jouer :
le générique de 007, un extrait de l'opéra Nabucco, ou encore la chanson "Con tè partirò".

Bien sûr, je regrette que Luna ne soit plus à mes côtés pour chanter ces deux derniers morceaux ; ce serait vraiment un pur régal, mais bon...
C'est déjà beaucoup de plaisir de transmettre tous ces sentiments au travers de mon piano...
A chacun son mode d'expression !

D'ailleurs, en parlant de Luna, j'avoue avoir eu aujourd'hui une drôle de surprise qui me fait craindre la fausse note justement.
J'ai reçu un mail de sa part !
Un mail complètement anodin, la réponse à un test qu'elle m'avait envoyé il y a plus d'un mois, juste avant de me quitter en fait...
Comment comprendre ça ? Surtout que l'envoi semblait nominatif et non pas adressé à toute une mailing list dont elle aurait omis de me retirer !
Du coup, ca se bouscule pas mal dans mon carafon depuis que j'ai découvert ce message à la sortie de ma réunion de début d'après-midi...
Pourquoi avoir elle-même brisé le silence auquel elle m'a contraint alors que je la suppliais de m'accorder la discussion qui nous aurait permis de repartir sur de bonnes bases plutôt que de tout gâcher comme nous l'avons fait ?
Erreur de manipulation ?
Acte volontaire ?

Peut-être que comme moi, la pensée que demain aurait été le jour de notre "anniversaire" l'a rattrapée aujourd'hui et l'a poussée à sortir de son mutisme de cette drôle de façon ?
Et comment réagir ? Respecter son voeux de silence en attendant que peut-être un jour elle cherche clairement à renouer le contact ?
Sauter sur l'occasion pour lui réaffirmer haut et fort mon amour intact, mon manque d'elle et mon rêve d'être à ses côtés pour la vie, et plus encore en cette période surement difficile de révisions d'examens ?
Pas envie de faire de nouvelle fausse note. Vraiment pas.
Peur de définitivement tout gâcher, dans l'hypothèse ou ce ne serait pas encore tout à fait le cas....

Voici pourquoi depuis plus de deux heures, je me retiens d'appuyer sur le bouton Reply de ma messagerie.
Et pourquoi je n'ai pas pu résister plus longtemps à l'envie de libérer dans ce post la tornade qui dévaste ma tête, et ce malgré les interruptions incessantes de mon chef qui me pose des questions qui représentent à cet instant le cadet de mes soucis.

Tiens, je viens d'ailleurs de penser à quelque chose de bien plus important et que je peux faire a priori sans fausse note !
Lui offrir sur ce blog le bouquet de roses multicolores (comme la vie avec elle) que je ne peux lui offrir pour de vrai...
Voilà qui est fait.

mercredi, avril 02, 2003

Avalanche

Aujourd'hui, j'ai mal partout.
Les épaules endolories, les molets lourds... il faut dire que ces 4 derniers jours ne m'ont pas ménagé.
Ils m'ont même reservé une avalanche de coups de différentes natures.
Des bons, et des moins bons...


* Des coups de coeur

Mon coup de coeur du WE, je l'ai reçu à plus de 3.000 mètres d'altitude, lorsque à peine sorti du télécabine des Diablerets, mes yeux encore à demi-éblouis par la luminosité aveuglante régnant en haut des pistes de cette petite station Suisse ont découvert un paysage alpin somptueux.

D'un simple regard circulaire, j'embrassais un panorama composé de flancs de montagne tachetés d'un blanc immaculé et d'un gris mineral se découpant sur la pureté d'un bleu azur, et d'une sorte de de menhir sorti d'on ne sait où se dressant au beau milieu de la neige.

Un bonheur simple dégusté 2 jours durant sans modération (le 3ième jour, le brouillard nous privant de cette délectation).

* Des coups à boire

Cette fois, c'est bien l'intégralité des 3 jours qui a taquiné la limite de la modération.
Je ne sais pas si c'est la réputation des français à l'étranger ou simplement le fait que les serveuses du restaurant commençaient à tourner en rond lors des diners de cette fin de saison, mais nos verres ne sont jamais restés vides durant plus de 2 minutes d'affilée.
Sitôt bu (même à moitié), sitôt remis à niveau.
Du coup, impossible de savoir à combien de verres on en est.
Et puis cette chaleur autour du caquelon à fondue, c'est que ça donne soif.

Quand au déjeuner sur les pistes, je me suis livré à un petit comparatif.
Et bien sachez qu'on surfe nettement mieux après une heineken 25 cl qu'après une bière locale sans alcool de 33cl !
L'effet dégivrant sans doute...

* Des coups de soleil

A en juger par mon teint qui est successivement passé de blanc-poulet à rouge-écrevisse, pour finalement parvenir aujourd'hui à une couleur pain d'épice, il va falloir que je vérifie la date de péremption de ma crème solaire !
A moins que ce soit l'indice 6 qui soit un peu faible...

* Des coups de chaud

Ceux-là, je les ai ressentis alors que je testais mes quelques tours de magie devant un vrai public.
J'avais oublié combien il est difficile de gérer son stress lors de ces "premières fois" !
Il y a bien sûr eu quelques ratés, mais globalement, les résultats furent encourageants.
Finalement, l'important, c'est que le public ait au moins autant bu que le magicien... ;-)

* Des coups de blues

Malgré un dépaysement total et la présence de mes amis et autres copains de bureau, Ma Rose, ou mon Edelweiss devrais-je dire, m'a cruellement manqué pendant ces 4 jours.
En fait, le blues m'a rattrapé alors que nous n'étions même pas encore partis de Paris.
Le simple fait d'arriver à la gare et de montrer dans le train sans elle, mon coeur se serrait déjà.
Le souvenir encore si proche d'avoir pris le train avec Elle pour ce WE de St Valentin, les multiples idées de voyages que j'aurais aimé faire avec Elle (y compris ce WE au ski qu'elle avait refusé pour cause de révisions et de mémoire).

Mais les plus gros moments de blues, c'est sur les pistes que je les ai vécus.
A chaque remontée, durant ces interminables minutes où l'esprit n'a rien d'autre à faire que de vagabonder et les yeux de se régaler du paysage qui s'offrent à eux, son absence m'oppressait le coeur. Au point d'avoir parfois du mal a respirer.

Comment savourer pleinement ces montagnes majestueuses lorsque vous avez l'impression d'être privé d'un sens ?
Comme si vous entendiez la mélodie du vent s'engouffrant entre ces pics, que vous sentiez cet air pur emplir vos poumons, mais que vos yeux restaient aveugles à toute cette beauté ?
Bien sûr, j'ai apprécié tout ce que j'ai vu et vécu durant ce WE, parce que indéniablement, c'était beau !
Mais paradoxalement, ou justement parce que c'était beau, il m'était impossible de savourer pleinement ces instants sans mon Eldeweiss pour les partager.

"Heureusement" que durant les descentes de surf, mon esprit était suffisament focalisé sur la lecture de la piste et la recherche de mon équilibre pour me laisser profiter généreusement des plaisirs de la glisse...

* Des coups de pouce

Des coups de pouce, j'en ai reçu de la part de quelques amis, notamment pendant mes coups de blues (parfois/souvent sans qu'ils le sachent...).
J'en profite pour les remercier. Tout particulièrement toi, mon cher Thud, toujours présent mais jamais envahissant !
Merci...

Un coup de pouce, j'en ai également donné un petit aux paroissiens des Diablerets en me delestant de toutes mes devises restantes dans le tronc de l'église de notre petite station de ski...
Et je dois dire que ça m'a fait vraiment plaisir !

* Des coups de flippe

Je descerne le prix de mon plus gros coup de flippe à "Mickael-ça-déchire" qui a réussi a se gameler tout en haut du champs de bosses et à rester sans donner signe de vie durant plus d'1/4 d'heure pendant que nous étions en bas à hurler après lui pour avoir de ses nouvelles (et accessoirement à nous cailler les fesses dans la neige).

* Des coups de fil

J'avoue avoir longtemps hésité à classer le contenu de cette rubrique dans la catégorie "coup de flippe"...
Nous sommes Lundi soir, vers 23 heures.
Je pose mon sac de voyage dans mon salon et j'apercois la lumière rouge de mon répondeur qui clignotte.
Instantanément, la crainte d'un message de Sa part. Pour me dire quoi, je sais pas...
De toutes facons, depuis quelques semaines, chaque fois que mon téléphone sonne, Elle est la première personne a qui je pense.
Mélange confus d'espoir et d'une crainte immense.
Stupide ! Je devrais savoir pourtant qu'elle ne m'appellera plus.
Elle ne l'a déjà pas fait elle-même pour me demander de lui foutre la paix, alors...
Mais c'est comme ça, c'est plus fort que moi.

Du coup, gros coup de flippe lorsque je découvre 4 coups de fil en absence, pour finalement un seul message.
Que j'essaie d'écouter malgré le brouhaha de mon coeur qui fait bang-bang très fort dans ma poitrine.
En fait, il s'agissait de 9 Télecom qui m'appelait pour je ne sais quel questionnaire idiot.
Je les aurais étripés de m'avoir fait faire une pareille crise d'angoisse...
En plus, il faudra qu'on m'explique comment ils s'y prennent pour choisir les numéros des "victimes" de leurs enquêtes car je suis tout de même sensé être sur liste rouge...
Mystère.

La-dessus, encore un coup de fil hier soir, vers 22H.... toujours ce même flash, toujours cette même angoisse mêlée d'envie...
Et si c'etait Elle ? Et pour me dire quoi ?
Non, il s'agissait "simplement" de mes parents qui venaient aux nouvelles.
Une fois la frayeur passée, leur coup de fil m'a fait vraiment plaisir car d'une part, il confirme le fait que nous communiquons beaucoup mieux à présent, et d'autre part, ils m'ont appris que ma soeur avait un nouveau petit ami...
Des coups de fil comme ça, j'en veux d'autres !

Et d'ailleurs, à l'instant où j'écris ceci, je viens d'en recevoir un nouveau d'un de mes amis Rennais qui me prévient qu'il sera ce soir sur Paris et qui m'invite à le rejoindre pour prendre une mousse...
J'ai une famille et des amis en or ;-)

* Des coups de gueule

Ca, c'était hier. J'avais pris une journée de congés pour me remettre du WE et me permettre de faire différentes choses que je n'aurais pas pu faire autrement avec mon boulot.
Donc hier matin, je me suis rendu Avenue de la grande armée pour acheter un peu de matos pour ma bécane : pare-carters, porte-U et autres broutilles de motard.
De retour à la maison, je constate que contrairement à ce qui avait été convenu à la commande de mon piano, les livreurs sont passés pendant mon absence (ils étaient sensés venir entre 13H30 et 18H30, c'est déjà assez large comme ça, non ?....).
Pas drôle du tout comme poisson d'avril !

Je rappelle la société de livraison qui me fait bien comprendre que je ne les arrange pas du tout (on croit rêver !) et devant tant d'insistance de ma part, qui finit par me garantir qu'ils passeront vers midi et demie.

A 13H30, les types débarquent, me déposent un carton de 50 kgs au milieu de mon salon et me lâchent : "bon, on est déjà à la bourre, vous le monterez vous même".
Et là, j'ai tellement halluciné que je n'ai pas trop su quoi dire...
A peine leur bordereau signé, ils avaient refermé la porte et s'étaient engouffrés dans l'ascenseur.
Je n'avais plus qu'à me debrouiller tout seul pour assembler un truc énorme et bourré d'électronique ultra-fragile !
Une fois tiré de cette besogne (mais quel plaisir une fois monté ;-)), je suis passé chez Hamm pour leur dire ce que je pensais des manières de la société de transport avec qui ils travaillent... et leur acheter (quand même) quelques partitions !