vendredi, mai 23, 2003

Mot aux parents

Rien que ce titre m'amuse, puisqu'il est doublement d'actualité !

Allusion au fait qu'une demoiselle de 25 ans ne sache pas se brosser les dents le matin sans en avoir préalablement discuté avec ses parents et soit convaincue que ça devrait être ainsi dans toutes les familles puisqu'elle pense bon de prévenir mes propres parents de tous mes faits et gestes (vive la maternelle !), ce post est surtout un petit mot que j'adresse a vous, mon père et ma mère.

Pour vous remercier d'une part d'être toujours pleins de bons conseils, même si je n'en fais finalement qu'à ma tête.
Pour vous dire que je vous aime et que je ne veux en aucun cas être cause d'inquiétude pour vous.

Pour vous assurer que vous m'avez donné toutes les valeurs et les ressources nécessaires pour me débrouiller correctement dans la vie.
Et même s'il est vrai que je ne suis pas le fils parfait que j'aimerais parfois être pour vous, n'ayez crainte, je ne m'égarerai jamais bien loin du droit chemin que vous m'avez montré !

Je ne sais pas si vous lirez un jour ces quelques mots (encore que depuis peu, je me demande si vous ne passez pas par là de temps en temps...), mais quoi qu'il en soit, tous ces mots sont de sincères et fidèles reflets du fond de mon coeur.

jeudi, mai 22, 2003

Toutes les filles sont folles

Je ne sais pas si cette affirmation est vraie, mais je suis sûr de 2 choses.

La première : le film du même nom est vraiment amusant et je vous conseille d'aller le voir pour passer un bon moment (si vous cherchez dans le genre philosophique, évitez quand même, hein ? Seriez déçus...)

La seconde : une fille en particulier a complètement perdu la tête (ou on la lui a monté je ne sais pas et je ne veux plus le savoir), et c'est Luna.

Je vous épargne (pour aujourd'hui ?) l'ultime rebondissement de cette histoire, et vous dit simplement que cette fois, je suis bel et bien vacciné de la folie de vouloir croire que nous pourrons un jour nous expliquer calmement entre adultes raisonnables.

Sans doute que je regretterai longtemps de ne pas avoir compris le pourquoi de sa décision de me quitter et de ses réactions excessives qui ont fait suite à cette décision. De ne pas avoir pu en discuter avec elle de vive voix. Face à face.

Mais malgré cela, elle ne me laisse d'autre choix que de tourner la page et de faire ma vie.
Parce qu'il faut avancer. Parce que je veux avancer.
En lui souhaitant d'être heureuse. Encore que pour cela, je crains qu'il ne faille qu'elle ouvre les yeux pour se rendre compte que d'une part, certaines personnes de son entourage sont de bien piètre conseil (notamment son psy... mais d'ailleurs, est-ce bien son rôle de la conseiller sur la façon de mener sa vie ? J'en doute fort...), et que d'autre part, preuves d'amour sincère et harcèlement sont deux choses bien différentes !

Je lui ai tendu la main pour un dialogue et ouvert mon coeur pour la vie.
Elle n'a voulu ni de l'un, ni de l'autre.
Et bien tant pis pour Moi, pour Elle et pour Nous.

Je garde de ces quelques mois passés ensemble le souvenir exquis d'innombrables moments de bonheur ainsi que l'apport de multiples expériences et découvertes enrichissantes. Et je continue à vivre.

Notez que si je ne lui en veux de rien (excepté peut être de tant d'obstination dans son aveuglement ?), je ne lui cherche pas d'excuse non plus.
Elle est brillante, intelligente et responsable, au final, de ses actes (et belle aussi... mais ça, passons !).
Je suis juste déçu de voir à quel point elle se fourvoie et combien elle est loin de savoir reconnaitre l'amour lorsqu'il est devant elle.
Combien elle manque de confiance en elle.
Au point de croire que d'autres la connaissent mieux qu'elle même.
Au point de ne pas comprendre que j'ai pu espérer la garder simplement par amour, parce qu'elle le mérite, et non folie.

Heureusement, je trouverai certainement un jour quelqu'un qui saura accepter et apprécier cet Amour que je lui donnais et qu'elle a refusé.
Question de temps. Les hasards de la vie...
C'est également tout le "mal" que je lui souhaite, à Elle.
A Aude Z.

dimanche, mai 18, 2003

Quotidien

Comme chaque semaine, cette fin de WE m'est pénible.
Pas parce que je retourne au boulot demain, non mais parce que j'ai encore utilisé tout ce temps libre tout seul, égoistement.
Futilement aurais-je envie de dire.
Parce qu'a deux, le quotidien, c'est quand même mieux !
Parce qu'avec celle qu'on aime, pas besoin de faire des trucs exceptionnels pour que la vie soit belle.
Juste la cajoler, la regarder, faire des grasses matinées, se raconter nos journées, lui offrir des bouquets, l'écouter chanter, lui faire a diner, regarder la télé ou se faire un ciné, ... finalement, s'aimer en toute simplicité !

Le bonheur existe dans ce quotidien, il est à portée de main.
Le bonheur n'est pas ailleurs.

mardi, mai 13, 2003

L'évadé de Cancun

NB : Titre référence au film M6 d'hier soir...

Pas mal de boulot depuis mon retour, mais je vous post quand meme ce lien vers un extrait de mes photos du mexique.
Ce sont des clichés pris à Cancun (le paradis des Gringos) et à Isla Mujeres (l'île des femmes).
De nombreux autres, à mon avis beaucoup plus "représentatifs" de notre périple sont à venir dans les jours qui viennent !
Bonne évasion...

dimanche, mai 11, 2003

A la pelle, mauvaise pioche

Des envies comme celle-ci, j'en ai à la pelle.
De quoi s'agit-il ?
Et bien je viens de passer à moto au dessus de la Seine, le soleil couchant se refletant dans l'eau (quel régal).
Et là, une envie m'a traversé l'esprit : celle d'improviser avec elle un diner sur la péniche du River Café ou sur la Terasse du Cap Seguin, deux de mes restos préférés qui ont la particularité commune d'être situés en bord de seine (le second ayant en plus le bon goût d'accueillir un pianiste jazz certains soirs).

Bien sûr, ça n'aurait peut être pas été possible une veille d'examen... Encore que ?
Mais ça illustre parfaitement les pulsions qui sont les miennes encore (trop ?) souvent aujourd'hui.

Un peu comme toutes ces petites choses que je ne peux m'empêcher d'acheter lorsque je les vois parce qu'elles me font penser à Elle.
Parce que je sais que ca lui ferait plaisir de recevoir ces petites attentions.

Le truc, c'est que des petits cadeaux comme ça, mon salon commence à en être rempli !
Un vraie caverne d'Ali Baba...
En attendant que peut-être un jour, par hasard, que dis-je, par bonheur, leur découverte orne d'un sourire son si charmant visage.

Et oui, tant qu'elle ne me l'ôte pas définitivement, je me laisse encore le droit de rêver. Et celui de l'aimer.
Baddielite aïgue

L’insomnie serait-elle un mal transmissible par la lecture ?
Parmi les bouquins que j’ai dévoré durant mon séjour au Mexique, je me demande si la dégustation de « Au lit ! », de David Baddiel (également auteur du truculent « l’Amour, si ça veut dire quelque chose… ») n’aurait pas eu quelque effet secondaire indésirable.

« Au lit », c’est une description plutôt sarcastique de la famille juive, des portraits du colocataire du narrateur et de sa compagne féline Jezabel brossés sans complaisance, et surtout le témoignage poignant d’un homme torturé par une insomnie principalement due à ses frustrations et tergiversations amoureuses (il faut dire qu’en l’occurrence, le garçon est épris de la femme de son frère et sort avec la sœur de cette dernière…).

Et bien figurez-vous qu’en déjà 4 nuits écoulées depuis mon retour du Mexique, celle que je viens de passer est la 3ième d’un gris plus-que-clair !
Couché, comme à mon habitude vers 1 heure du matin (après avoir regardé le DVD de Himalaya, film pourtant aussi beau que soporifique), je me mets à tourner et virer dans mon lit, incapable de laisser de côté les informations que me remonte mon épiderme rendu sensible par une desquamation après-coups-de-soleil-de-Cancun, et les images et pensées liées à ma Belle qui flottent dans mon esprit entre conscience et inconscience.

J’ai beau me lever à 4 heures du matin me faire une assiette de pâtes (oui, ca fonctionne parfois !), je ne trouve finalement le sommeil que vers 5H30, pour à peine une petite heure.

Autant vous dire qu’à ce rythme, les restes de mon bronzage ne dissimuleront plus très longtemps les cernes qui commencent à orner mon visage façon « gilet photo-reporter » (mais si, vous savez, ces gilets sans manche, couleur écru tendance vert-livide, avec des poches partout…).

J’ai donc décidé de réagir en prenant les choses en main.
Première étape, soigner mon hypersensibilité épidermique.
7H du mat' : un bon bain chaud combiné à l’utilisation d’un gel douche exfoliant m’a permis d’accélérer le devenu inévitable processus de pelage du bonhomme. Une application aussi rigoureuse que copieuse de lait après-solaire a à peu près terminé d’apaiser les démangeaisons qui picotaient sadiquement mes épaules, dos et hauts de cuisses. Encore une occasion de regretter l’absence de ses mains et la douceur satinée de sa peau, mais bon….

J’en arrive d’ailleurs à la seconde étape : soigner le tumulte de mon esprit.
Pour cela, faute de disposer d’un efficace baume apaisant (si vous avez, je suis preneur), j’opte présentement pour le remède « vidage de cerveau par post interposé ».

L’occasion de faire les premiers constats quant à l’effet de ces presque-deux semaines de total dépaysement sur mon attachement à ma Rose...

En fait, cet exil m’a amené à prendre un certain recul sur toute cette histoire.
Je me suis demandé si compte-tenu de la situation actuelle, il était « normal » (je ne trouve pas exactement le mot qui convient… peut être que « sain » ou « acceptable » conviendrait mieux) que je sois encore amoureux d’elle.
Après tout, pourquoi laisser vivre un amour lorsqu’il est devenu à sens unique ?
Surtout, ne serais-je pas en train de m’auto-persuader que je l’aime, ou l’aimerais-je « par habitude », ou « par défaut » ? Mon amour survivrait-il d’autant mieux qu’il se serait cristallisé en devenant impossible ?

Toutes ces questions, je me les suis posées avec lucidité.
Et voici les réponses que j’ai trouvées à des milliers de kilomètres d’elle.

Pourquoi laisser vivre un amour lorsqu’il est devenu à sens unique ?
Parce que je ne suis pas sûr aujourd’hui qu’il soit réellement à sens unique !
Elle a disparue de ma vie du jour au lendemain, séparant nos chemins qui étaient si intimement mêlées, suite à une « découverte » qui l’a blessée au plus profond d’elle-même (aujourd’hui, je suis certain que c’est là la véritable cause de son départ). Pourtant, il n’y avait pas lieu de tout balayer pour cela, car je n’avais rien à lui cacher.

Je croyais que la sincérité de mon amour était assez visible, que certains de mes gestes et de mes actes (l’intégrer à ma famille, lui confier mes clés et l’inviter à être chez moi comme chez elle…) montraient la transparence que je souhaitais pour notre histoire et l’importance qu’elle revêtait à mes yeux.

En fait, je pense que la profondeur de sa blessure est proportionnelle à l’Amour qu’elle ressentait alors.
Et je déplore de n’avoir pas eu l’occasion de soigner cette blessure en m’expliquant avec elle, parce je crois qu’un Amour si grand, c’est pas tous les jours qu’on le trouve et qu’on l’éprouve, et que ca vaut la peine de lui donner sa chance.
Surtout, j’ai du mal à croire qu’un tel Amour puisse s’oublier comme ça, que les sentiments puissent d’envoler si rapidement.

Quoi qu’il en soit, si tel est le cas, si notre amour a perdu sa raison d’être en devenant effectivement à sens unique, alors j’aimerais, ou plutôt j’ai besoin d’en être convaincu. Et je crains que ce ne soit qu’en l’entendant de sa bouche et en le lisant au fond de son regard que je pourrais définitivement en être convaincu.

Quand à savoir si je m’auto-persuade que je l’aime, si je pense à elle « par habitude », si ce n’est pas plutôt le besoin de « quelqu’un » que je ressens, alors là, les choses sont on ne peut plus claires.
Ma réponse est non !

Que ce soit en contemplant le site de Téotihuacan du haut de la pyramide de la Lune, en me baignant dans les eaux limpides de « l’île des femmes » ou en déambulant à l’ombre des arbres plantés devant Beaubourg, c’est bien d’Elle que je manque. L’envie de la serrer dans mes bras pour partager ces instants de bien-être, de lui susurrer à l’oreille combien je l’aime…
C’est bien elle qui me manque lorsque mon cœur se serre alors que je respire son odeur dans chacune des parfumeries des duties-free ou des centres commerciaux (et que j’en asperge discrètement mon poignet afin d’emporter un peu d’Elle avec moi pour quelques heures de bonheur).
C’est bien d’Elle et d’aucune autre dont j’ai envie lorsque mes hormones mâles se rappellent à mon bon souvenir (souvenir, c’est bien le mot, depuis le temps….) Même les hôtesses de la Luftansa prises en flagrant délit de drague à mon égard, -j’ai des témoins, n’est-ce pas « Arrrelle » ?-, me laissent de marbre !

Et que dire de la frustration qui me tarraude actuellement, ne pouvant partager avec elle son quotidien fait d’examens cruciaux et d’épreuves à répétition.
Comme j’aimerais être présent à ses côtés en ce moment, la soutenir, l’écouter, l’encourager, la divertir ou la faire réviser même si elle le souhaitais !
D’autant que Elle, par son amour et son attention, m’avait été d’un soutien inestimable dans mes difficultés de ce début d’année (le décès de ma grand-mère, la vague de licenciements qui touchait ma société… ). Comme je regrette d’être exclu de sa vie en de pareils moments !

Finalement, s’il y a un point où je n’ai aucun doute, c’est bien sur le fait que je n’ai jamais cessé de l’aimer depuis notre premier jour. Et aujourd’hui, ce que j’attends de la vie est très simple.
Un baiser d’elle, une heure avec elle, une nuit avec elle, des vacances avec elle, une vie avec elle, un chat avec elle (apres vérification que je ne sois pas allergique tout de même ;-)), des gamins avec elle, un appart avec elle, tout ça si elle le veut, quand elle le veut, dans l’ordre où elle le veut !

Je crois me souvenir que la préface choisie par Baddiel dans « Au lit » dit quelque chose comme :
« Heureux l’homme qui serre dans ses bras celle qu’il porte dans son cœur ».

Mon Dieu, qu’il a raison….

vendredi, mai 09, 2003

Notification de présence

Ayé, je suis de retour a mon bureau de Issy-los-Moulinos.

Aujourd'hui, j'ai trié mes quelques 100 mails de retard, lu une bonne part d'entre eux, répondu a un petit nombre, et je n'attends plus qu'une chose... aller me coucher.
Les 7 heures de décalage horaire avec le mexique ne sont pas encore tout a fait assimilées.
En témoigne ma derniere nuit quasi-blanche !

Voila, c'etait juste un post histoire de vous passer le bonjour, en attendant que je réunisse le temps et la matière (i.e. les photos) pour partager avec vous encore un peu de mon periple mexicain.
Histoire de prolonger aussi un peu le plaisir...