vendredi, octobre 31, 2003

Arc en Ciel

Les photos de la Nuit Blanche 2003 sont enfin en ligne !

D'ailleurs, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cette Nuit Blanche bien mal nommée : du jaune, du rose, du vert, ... J'appelle ça plutôt un arc-en-ciel moi, non ?

Ceci dit, je dois confesser que n'ai pas encore bien saisi le sens et la portée que la Mairie de Paris voulait donner à cet évènement, car contrairement à la fête de la musique ou aux journées du patrimoine, je ne lui trouve aucun fil directeur.

Peut-être est-ce justement en passant tous ces rayons colorés au travers du prisme d'un événement unique que notre noctambule Capitale devait se vêtir d'un drap immaculé ?

Mouai.....

Notre Ville Lumière n'a nul besoin de se parer d'un quelconque rimel mercato-culturel pour que sa magie opère à mes yeux.

lundi, octobre 27, 2003

Quand le bâtiment va, tout va

Par moment, la vie a des allures de chantier.
C'est sans doute normal, c'est ainsi qu'on construit.
Mais ces derniers temps, j'ai été assez largement approvisionné en tuiles...
De belles tuiles mécaniques ! Du solide.

Tout a commencé par mon téléphone portable, volé dans la file d'un ciné et dans mon sac à dos.
Un alcatel vieux de 2 ans dont les coupures de batterie inopinées étaient aussi nombreuses que les numéros de téléphone qu'il renfermait et dont il était l'unique dépositaire.
De quoi être fier de son larçin !

Sauf que l'ahuri responsable de cet acte grotesque (l'auteur laisse volontairement planner le doute sur le sujet désigné de sa phrase : l'individu voleur de portable ou l'inconscient qui n'a pas copié son répertoire ?), l'ahuri responsable de cet acte grotesque donc disais-je, ne se doutait pas du quart de la moitié des conséquences de ce fait divers.

J'ai donc vérifié pour vous le bien-fondé des propos tenus par M. Duteurtre, auteur du livre "service clientèle", dont le synopsis est en gros celui-ci : un type se fait déposséder de son téléphone portable et voit sa vie partir en quenouille, pour rester poli.

Pour vous épargner les multiples galères liées à mon opérateur téléphonique dont je tairai le nom pour lui éviter toute publicité gratuite sur cette page Web à autre fréquentation, je ne mentionnerai que les 2 bloquages de carte SIM dont je fus victime après régularisation de ma situation, lesquels me valurent au total 2 ou 3 bonnes heures de pour-parler avec les vendeurs et conseillers clients de la marque, ainsi que 2 ou 3 jours d'indisponibilité forcée de mon téléphone flambant neuf.

C'est pendant l'un de ces fameux jours d'indisponibilité que m'est tombée dessus la seconde tuile de la série : la gamelle à moto.
Je me souviens bien, c'était un mardi après-midi, alors que j'effectuais l'un des nombreux A/R La Défense-Montparnasse que m'impose le jonglage permanent entre les deux clients pour lesquels je bosse en ce moment.

Cet après midi-là, au coeur du 16ième arrondissement, trombes d'eau et motards tombaient en cascade sur les pavés battus par des taxis hispaniques torréant sans clignotant.

Je pus alors mesurer toute la commodité du téléphone portable en devant m'en passer pour contacter assurance, dépanneur, garage et autres témoins travaillant dans le quartier et m'ayant cordialement laissé leur carte pour parer au cas improbable (...) où le dit taxi serait de mauvaise foi.

La pluie automnale étant passée (et ma moto pas encore récupérée), le froid hivernal prit le relais. C'est ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, le mercure passa dans mon ciel et sous les zéro degrés, ayant raison de la batterie de ma Clio .

Mais le Capricorne est tenace. Voire pugnace.
Et une fois cette nouvelle tuile passée, c'est avec optimisme (et il faut bien l'avouer, pas mal de réussite ;->), que j'ai changé de registre.

Oeuf/tomate/thon (merci Môman) ou épinards/chèvre/fêta (merci Nancy), je me spécialise dorénavant dans la brick.

Quant aux tuiles, c'est décidé : je les mets à l'amende !
Parole de Titi.